Présidente : Béatrice BLANCPIÉTRO, association Alternatif Concept, coordinatrice de l’Espace maternité au salon ARTÉMISIA (Marseille)
À partir des interventions de Philippe et Chantal DARGÈRE et d’Alain ROUSSEAUX, nous proposons de poursuivre la discussion de la place de la naturopathie, phytothérapie, homéopathie, ostéopathie, et toutes pratiques « alternatives » à l’allopathie, dans le suivi de la grossesse, l’accouchement, les soins périnataux, et plus généralement l’hygiène de vie des futurs parents.
Président : Robert LECORRE, psychologue clinicien
Intervenants :
Sophie FRIGNET, sage-femme, formatrice APOR B. de Gasquet®
Anne EBANO, représentante de l’Observatoire bourguignon des usagers en périnatalité (Bébé en vue)
Aurore PROST et Fanny LAMIDE, sages-femmes, auteures du mémoire « Ces grossesses silencieuses » (Institut Supérieur d’Enseignement Infirmier à Bruxelles)
Nadège TEMPLE, présidente de l’association Maman-Blues
Président de séance : Gilles JOCCO, médecin gynécologue obstétricien à Sarlat La Caneda
Intervenants :
Patrick STORA, gynécologue-obstétricien, vice-président de l’AFAR
Bernard BEL, ingénieur Arts et Métiers, docteur en sciences, membre d’un laboratoire de recherche en sciences du langage au CNRS et secrétaire de l’AFAR
(Fourniture de documents) Claude RACINET, professeur d’obstétrique et praticien hospitalier
Maternités de niveau I : vers une mort annoncée ?
(Samedi 23 à 10h30)
Président de séance : Michel NAIDITCH
La réforme de la tarification à l’activité mise en œuvre depuis 2004 pose le problème de l’inadéquation entre le mode de tarification des activités obstétricales et le coût des moyens techniques et humains nécessaires à leur réalisation… Cette inadéquation est encore plus flagrante pour les maternités de niveau I destinées à prendre en charge les femmes bénéficiant d’une grossesse « normale » et nécessitant donc un minimum de gestes médicaux « tarifiables ».
Intervenants :
Evelyne VANDERHEYM, maternité « Les Bluets » (en l’absence de Danielle SPOGGIA, Claude EGUILLON et Evelyne PETROFF)
Daniel LIPSZYC, gynécologue obstétricien, retraité, vice-président de la Société française de psychoprophylaxie obstétricale, (ex) médecin coordinateur de la PMI de Seine-Saint-Denis, (ex) membre du bureau de la Fédération nationale des maternités et hôpitaux publics de proximité (FNMHPP)
Laurent GERBAUD, professeur et praticien hospitalier
Brigitte HAURY, chargée de mission à la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), ministère de la santé et des solidarités
Président : Daniel LIPSZYC, gynécologue obstétricien, retraité, vice-président de la Société française de psychoprophylaxie obstétricale, (ex) médecin coordinateur de la PMI de Seine-Saint-Denis, (ex) membre du bureau de la Fédération nationale des maternités et hôpitaux publics de proximité (FNMHPP)
Intervenants :
Gilles GAEBEL, co-fondateur et porte-parole du CIANE
Président : Claude-Émile TOURNÉ, médecin, spécialiste en gynécologie-obstétrique, membre correspondant de l’Acadèmia de Ciències Mèdiques de Catalunya i Balears. Il dirige à l’Université de Perpignan le D.U. Naissance et Société.
Intervenants :
Stéphanie FALZONE-SOLER, juriste
Brigitte ROBERT, sage-femme libérale, représentante du groupe de travail sur l’ouverture d’une MDN à Rennes
Michel NAIDITCH, médecin de santé publique et chercheur au DIES
Faisant suite au rapport sur la périnatalité élaboré par les professeurs Bréart, Puech et Rozé, le plan périnatalité 2005 – 2007 présenté par le ministre de la santé M. Douste-Blazy, vise notamment à « améliorer la sécurité et la qualité des soins, tout en développant une offre plus humaine et plus proche ». C’est dans ce cadre que le gouvernement entend expérimenter des « maisons de naissance » attenantes à des plateaux techniques, privés ou publics, qui permettront les accouchements dans un contexte moins médicalisé, tout en assurant la sécurité par la proximité du plateau technique.
Il est question, dans cet atelier, des problèmes d’assurances des professionnels de la naissance, et des répercussions de ces problèmes sur l’offre de soins aux usagers des services de maternité. Ce problème a été fréquemment soulevé par les médias, et nous avons invité des professionnels de toutes catégories à en débattre aux côtés des usagers et autres acteurs de la périnatalité.
Voir à ce sujet un communiqué de presse (2 février 2006) du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), et la synthèse des positions (juin 2006) du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) au décours des réunions sur la RCM au ministère de la Santé.
Président : Bernard BEL, ingénieur Arts et Métiers, docteur en sciences, membre d’un laboratoire de recherche en sciences du langage au CNRS et secrétaire de l’AFAR
Intervenants :
Patrick ROZENBERG, gynécologue-obstétricien, président du Comité Médical et Scientifique du Réseau MYPA
Jean-Pierre BERNARD, échographiste
Influences à long terme des conditions de la naissance et de la vie in-utero
Vie intra-utérine, conditions de l’accouchement… Quelles sont les conséquences sur le long terme, pour les bébés à naître, des incidents de parcours dans cette période cruciale ? Ces facteurs déterminants sont-ils pris en compte à leur pleine mesure dans la politique de la périnatalité ?
Jacqueline LAVILLONNIÈRE, sage-femme, présidente de l’UNSSF, pour Mathilde MUNIER
Cet atelier sera consacré à la présentation orale de quelques mémoires de fin d’études de sages-femmes de pays francophones ayant obtenu leur diplôme en 2005 ou 2006, parmi les mieux classés et les plus représentatifs des attentes exprimées par les collectifs d’usagers.
Marc PILLIOT, pédiatre, clinique Saint Jean à Roubaix, Président de L’ENVOL – Association pour l’Accueil et Éveil du Nouveau-né
Nous sommes dans un monde à trois dimensions. Il en est de même pour l’être humain qui est fait :
de somatique : c’est le domaine de la médecine moderne
de psychologique et d’émotionnel : c’est le domaine des psychiatres, des psychologues, des psychanalystes, et des Sciences Humaines en général
mais aussi de spirituel : c’est le domaine des religions et, de façon plus générale, c’est le domaine de la « recherche de sens ».
Président de séance : Patrick STORA, gynécologue-obstétricien, vice-président de l’AFAR
Intervenants :
Cécile LOUP, chargée de recherche à l’Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS), présidente de l’AFAR
Danièle CARRICABURU, socio-anthropologue, GRIS/CERMES, Université de Rouen (empêchée en dernière minute)
Claude-Émile TOURNÉ, médecin, spécialiste en gynécologie-obstétrique, membre correspondant de l’Acadèmia de Ciències Mèdiques de Catalunya i Balears. Il dirige à l’Université de Perpignan le D.U. Naissance et Société.
Le déclenchement artificiel de l’accouchement était presque anecdotique dans les années 60. En 1981 10% des accouchements étaient concernés. À l’heure actuelle il a dépassé 20% des accouchements, soit environ 160000 femmes et bébés français chaque année.
Est-il besoin de dire que la grande majorité de ces femmes et de ces bébés se porteraient tout aussi bien, si ce n’est mieux, si l’on avait laissé le travail se déclencher spontanément ? Plusieurs facteurs sont impliqués et imbriqués dans cette escalade. C’est le but de cet atelier de les cerner, puis de nous demander quelles conséquences cela peut avoir, quel est l’enjeu de société associé.
Président de séance : Bernard BEL, ingénieur Arts et Métiers, docteur en sciences, membre d’un laboratoire de recherche en sciences du langage au CNRS et secrétaire de l’AFAR
Intervenants :
Claude-Émile TOURNÉ, médecin, spécialiste en gynécologie-obstétrique, membre correspondant de l’Acadèmia de Ciències Mèdiques de Catalunya i Balears, dirige à l’Université de Perpignan le D.U. Naissance et Société.
Gaëlle DEANDRADE, Sonia HEIMANN et Myriam POTTIER (association Césarine)
(Fourniture de documents) Claude RACINET, professeur d’obstétrique et praticien hospitalier
Dans la mesure où l’allaitement est une relation qui concerne nécessairement deux personnes, la question peut s’entendre de deux façons.
Premièrement, y a‑t-il un droit de la mère à allaiter ? A cette question, on peut répondre oui en ce qui concerne le droit d’allaiter partout (rien dans la loi n’interdit l’allaitement en public).
Pour ce qui est du droit du travail, des mesures législatives existent, plus ou moins respectées : pauses d’allaitement, chambres d’allaitement…
En cas de séparation des parents, l’allaitement au-delà de quelques mois était très rarement pris en considération quand il s’agissait de déterminer les droits de garde et de visite du père. Une jurisprudence toute récente semble indiquer un possible changement.
Restent le droit d’être correctement informée sur les enjeux de santé afin de faire un choix vraiment éclairé. Le PNNS 2006 – 2010 est clair sur ce point, qui parle de « promouvoir systématiquement l’allaitement maternel lors de la visite du quatrième mois de grossesse ». Et le droit d’être soutenue dans son choix tout au long de l’allaitement, qui pose le problème de la formation initiale et continue des professionnels de santé (voir également le PNNS 2), et nécessite de connaître l’existence des associations de soutien.
Deuxièmement, y a‑t-il un droit de l’enfant à être allaité ? C’est là, on s’en doute, un point beaucoup plus sensible et litigieux, car il semble supprimer la liberté de choix de la femme. Le droit à la santé, à la meilleure santé possible (voir par exemple la Convention des droits de l’enfant) implique-t-il le droit à être allaité (ou du moins à recevoir du lait humain), quand on connaît les effets sur la santé de l’allaitement et du non-allaitement ?
Comment devient-on une maternité Amie des Bébés ?
(Dimanche 24 à 13h30)
Présidente : Catherine CRENNHEBERT, praticien hospitalier au service de gynécologie-obstétrique du Pr Laurent Mandelbrot, Hôpital Louis Mourier, Colombes, secrétaire du bureau du conseil d’administration de l’AUDIPOG
Intervenants :
Marc PILLIOT, pédiatre, clinique Saint Jean à Roubaix – Label international « Ami des Bébés », président de la CoFAM – Coordination Française pour l’Allaitement Maternel
Marie-Jeanne DOLE, ex-cadre sage-femme de la maternité de Lons le Saunier (1e maternité française à avoir obtenu le label en 2000) et sage-femme coordinatrice du réseau périnatalité de Franche-Comté depuis un an.
Présidente : Cécile LOUP, chargée de recherche à l’Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS)
Intervenants :
Marc ZAFFRAN/Martin WINCKLER (voir site web) n’a pas pu se déplacer en raison d’un empêchement de dernière minute.
Philippe NOTTIN, chef de service de l’Hôpital de Vierzon, membre du conseil d’administration de la Ligue de l’Enseignement, ancien militant du MLAC et du Planning Familial.