Prise en charge de la périnatalité

(Dimanche 24 à 8h45)

Enre­gis­tre­ment et transcription

Pré­sident : Robert LE CORRE, psy­cho­logue clinicien

Inter­ve­nants :

    • Sophie FRIGNET, sage-femme, for­ma­trice APOR B. de Gas­quet®
  • Anne EBANO, repré­sen­tante de l’Ob­ser­va­toire bour­gui­gnon des usa­gers en péri­na­ta­li­té (Bébé en vue)
  • Aurore PROST et Fan­ny LAMIDE, sages-femmes, auteures du mémoire « Ces gros­sesses silen­cieuses » (Ins­ti­tut Supé­rieur d’En­sei­gne­ment Infir­mier à Bruxelles)
  • Nadège TEMPLE, pré­si­dente de l’as­so­cia­tion Maman-Blues
  • Cécile LOUP, pré­si­dente de l’AFAR

En 1978*, l’OMS a pro­po­sé une défi­ni­tion « holis­tique » de la san­té qui englobe les fac­teurs psy­cho­lo­giques, sociaux et éco­no­miques. La recherche du « bien être » est deve­nue une aspi­ra­tion légi­time des citoyens à laquelle un sys­tème de san­té moderne se doit de répondre en termes de prise en charge dans les périodes de fra­gi­li­té. Or, dans la poli­tique péri­na­tale fran­çaise on se pré­oc­cupe sur­tout des para­mètres bio­lo­giques de la gros­sesse et de l’ac­cou­che­ment. (Pré­oc­cu­pa­tion affi­chée de manière fla­grante sur la maquette du nou­veau Car­net de santé)

Selon cette pers­pec­tive — ren­due encore plus étroite par les res­tric­tions bud­gé­taires — il s’a­git avant tout de « déli­vrer » un bébé conforme à ces para­mètres, tout en mini­mi­sant le risque juri­dique en cas d’échec.

Une évo­lu­tion est inévi­table car de grands pro­grès res­tent à faire : trop sou­vent les mères sont « aban­don­nées » après l’ac­cou­che­ment (voire pen­dant), les bébés « bous­cu­lés » dès la nais­sance par des gestes médi­caux. La prise en charge peut prendre des formes mul­tiples, depuis les formes de pré­pa­ra­tion à la nais­sance, les conseils de san­té, jus­qu’à l’ac­cou­che­ment, l’ac­cueil du nouveau-né, la faci­li­ta­tion de la rela­tion mère-enfant, la prise en compte et la ges­tion des trau­ma­tismes, le post-partum…

L’ob­jec­tif de cet ate­lier est double :

  • Faire le point sur les notions d’au­to­no­mie et d’as­sis­tance à par­tir de la pré­sen­ta­tion de nou­veaux modes de prise en charge répon­dant aux besoins actuels
  • Réflé­chir sur ce que pour­rait être une poli­tique péri­na­tale pre­nant en compte le bien-être phy­sique et men­tal de l’en­fant, de sa mère et de son père, ain­si que de leur envi­ron­ne­ment fami­lial au sens large.
(*) The Alma Alta Confe­rence on pri­ma­ry health care (1978). WHO Chro­nicle, 32, 11 : 431 – 438.


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