Ate­lier 10 – débat sur la prise en charge de la périnatalité
(Voir pré­sen­ta­tion de l’a­te­lier 10)

Pré­sident : Robert LE CORRE, psy­cho­logue clinicien

Inter­ve­nants :

  • Sophie FRIGNET, sage-femme, for­ma­trice APOR B. de Gas­quet®
  • Anne EBANO, repré­sen­tante de l’Ob­ser­va­toire bour­gui­gnon des usa­gers en péri­na­ta­li­té (Bébé en vue)
  • Aurore PROST et Fan­ny LAMIDE, sages-femmes, auteures du mémoire « Ces gros­sesses silen­cieuses » (Ins­ti­tut Supé­rieur d’En­sei­gne­ment Infir­mier à Bruxelles)
  • Nadège TEMPLE, pré­si­dente de l’as­so­cia­tion Maman-Blues
  • Cécile LOUP, pré­si­dente de l’AFAR

Lire les trans­crip­tions des expo­sés et du débat (PDF). Les par­ties sur­li­gnées indiquent les points à reprendre dans les pro­po­si­tions d’actions.

Rap­port de Fré­dé­rique HOROWITZ

Si le per­son­nel a reçu une for­ma­tion allai­te­ment, le BB n’est pas mis en pou­pon­nière la 1ère nuit.
Appré­cia­tion très posi­tive des salles col­lec­tives de changes BB qui per­mettent aux mamans d’échanger.
Pro­blème de la mul­ti­tude des inter­ve­nants, par­fois contra­dic­toires sur l’allaitement.
Etape déli­cate de l’adaptation à la nou­velle vie.
Pas de « pro­to­cole » pour le bien être de la mère et l’enfant.
Prio­ri­té : éla­bo­rer col­lec­ti­ve­ment (puer, SF, pédiatre…) des recom­man­da­tions et réflé­chir aux moyens mis en œuvre.

Mémoire « CES GROSSESSES SILENCIEUSES » le déni de gros­sesse (Aurore Prost et Fan­ny Lamide, Sages Femmes)

Forme de néga­tion de gros­sesse incons­ciente qui abou­tit à la réa­li­sa­tion par la femme de son état, seule­ment au moment du travail.

  • Phé­no­mène rare (2 à 3%) mais non excep­tion­nel et sous-estimé
  • Risque lors du retour à domi­cile si pas de prise en charge à l’hôpital

Sophie FRIGNET, SF en Essonne, repré­sente B. De Gas­quet (prof de Yoga)
ETUDE DES PHENOMENES PHYSIOLOGIQUES AUTOUR DE LA NAISSANCE

Prise en charge post-partum par manœuvres physiques

Exemples de pra­tiques dans d’autres cultures :

  • en Asie la jeune accou­chée reste cou­chée après l’accouchement de quelques heures à plu­sieurs jours.
  • Les rele­vailles : 40 jours où on ne s’occupe de rien à la maison
  • Enve­lop­pe­ment de ser­viettes chaudes
  • Bois­sons chaudes
  • Ban­dages pour remettre le bas­sin et coc­cyx dans sa posi­tion ini­tiale et pré­ve­nir les des­centes d’organes

La mère n’est jamais seule, elle est valo­ri­sée par son entourage
Ici c’est plu­tôt « il faut vite se lever », s’occuper du BB
Pen­dant la gros­sesse : grande réten­tion d’eau
Pen­dant l’accouchement : mou­ve­ment d’entorse physiologique
Il faut pro­po­ser des exer­cices simples et pré­coces de rééducation.

Cécile LOUP – AFAR

Dif­fi­cile de savoir si un accou­che­ment s’est « mal pas­sé » car du moment que le BB va bien, on a pas le droit de se plaindre.
Qu’est-ce que le « trau­ma­tisme » : si phy­sique remis de l’accouchement, les autres dimen­sions de l’être ne le sont pas nécessairement.
Dans cas extrêmes, le néo-cortex décon­necte et la per­sonne « perd pied » totalement.
3 études faites, sur les accou­che­ments, montrent que 13 des femmes se sentent « trau­ma­ti­sées » par leur accouchement.
Pas de diag­nos­tic pré­vu en France.

Nadège TEMPLE – Asso­cia­tion Maman Blues

Regroupe les mamans qui ont mal vécu la grossesse.
Editent des pla­quettes d’info à la des­ti­na­tion des pro pour infor­mer sur ce problème
Aident sur inter­net des mamans à sor­tir de leur dépression.

INTERVENTIONS DU PUBLIC

  • Retard décou­verte de la gros­sesse : par­tielle si avant 14 semaines, totale si seule­ment à l’accouchement
  • L’étude Réseau péri­na­tal de Bour­gogne com­mence à être dif­fu­sée loca­le­ment seulement
  • Drap de fer­me­ture doit être por­té bas sur le bassin
    Le dra­pé se fait du bas vers le haut
    Tra­vail en ostéo si néces­saire, ne pas hési­ter à deman­der à l’ostéo de se dépla­cer en maternité
  • Pour l’instant, pas de réseau pour l’aide à la dif­fi­cul­té maternelle
    Voir équipes de mater­ni­té, puer de PMI
  • Entre­tien du 4e mois : pré­vu pour tra­vailler le pro­jet de nais­sance, aider à l’ouverture, et qui s’est trans­for­mé en « fli­cage », on confond pré­ven­tion et dépistage

PROPOSITIONS

  • Etude Côte d’Or
  • For­ma­tion professionnelle
  • Tous les pro­fes­sion­nels qui ont pu béné­fi­cier d’une for­ma­tion ont fait pro­gres­ser les pra­tiques et accouchements
  • Inci­ter des for­ma­tions de tous les personnels
  • Expé­rience en Mor­bi­han et Gironde de pla­quette d’info envoyée aux parents par la CNAM dès la décla­ra­tion de grossesse
  • Impor­tance de la pré­pa­ra­tion à la nais­sance, la pre­lière seance devrait etre individuelle.
  • Com­mu­ni­ca­tion : for­ma­tion en com­mu­ni­ca­tion, apporte beau­coup pour com­mu­ni­ca­tion avec les jeunes parents et sur­tout pour l’équipe
  • Ela­bo­rer une réflexion sys­té­ma­tique sur le bien être de la maman et du bébé
  • 1er soins au BB, uti­li­té des gestes, réflexion sur les alter­na­tives pos­sibles, évi­ter le pas­sage de la sonde gas­trique sys­té­ma­tique. La HAS pré­voit une action sur le thème accueil du bb en salle de naissance.
  • Mater­ni­tés pilotes
  • Infor­ma­tion aux parents 
    • Clai­re­ment accessible
    • 4e mois de grossesse
    • Liste four­nie aux parents des asso­cia­tions de leur sec­teur, groupes de parents.
    • Aider les parents à être véri­ta­ble­ment acteurs
  • Pla­quettes d’information
  • Impor­tance de la pré­pa­ra­tion à la naissance
  • A quand un label « ami des mamans »
  • Se repo­ser, enca­drer, les choyer. Besoin d’aide ména­gère dès retour à la maison.
  • Com­prendre pour­quoi il faut le faire, chan­ger l’optique des professionnels
  • Chan­ger nos dis­cours auprès des familles.
  • Rôle essen­tiel des médias : image de l’accouchement, post-natal comme période de repos
  • Infor­mer, sans effrayer les parents sur le baby blues et la dépres­sion du post par­tum, dédra­ma­ti­ser cette éventualité.

Pro­jet de loi date de 2004 : ouvrir dans chaque mater­ni­té une uni­té de mater­no­lo­gie qui a fina­le­ment débou­ché sur l’entretien du 4e mois.

Approche posturo-respiratoire

Pos­si­bi­li­té que les mères se retrouvent après l’accouchement (gym­nas­tique).
Réédu­ca­tion dans la salle de nais­sance et non pas six semaines après l’accouchement.
Ouver­ture des pla­teaux tech­niques aux SF liberales

Prise de conscience des hôpitaux

Diver­si­té des pro­fes­sion­nels qui fait qu’il n’y a pas de glo­ba­li­té du suivi.
Recours d’aide à la mai­son et dès l’arrivée d’un 1er enfant.
Sui­vi post-natal par les sages femmes libérales.

Causes prin­ci­pales de la dépres­sion maternelle

Vraies patho­lo­gies
Son pas­sé, ses his­toires, antécédents
Les évé­ne­ments du pas­sé difficile
Il y aurait des fac­teurs catalyseurs
Milieu hos­pi­ta­lier extrê­me­ment nocif « hyper­mé­di­ca­li­sé » car le point clé est le sen­ti­ment d’impuissance,
Entre­tien glo­bal : peut être que les sages femmes et les méde­cins ne sont pas for­més à cela

Maman blues

Vio­lence de sa dif­fi­cul­té mater­nelle, infor­mer les femmes qui seraient des­ta­bi­li­sées par l’accouchement, par le post-partum

Sou­vent le sen­ti­ment d’être mal­me­née par les pro­fes­sion­nels de san­té, chan­ger de regard sur la dif­fi­cul­té mater­nelle, ne pas être obnu­bi­lé par les problèmes.

Repro­po­ser des ouver­tures, dans chaque dépar­te­ment, d’une uni­té mère/enfant

  • Hos­pi­ta­li­sa­tion 24h/24h
  • Groupes de paroles

PROPOSITIONS

Infor­ma­tions pla­quettes pour les parents
Sage femme
Asso­cia­tion : les parents et les futurs parents n’ont pas besoin des pro­fes­sion­nels pour se rencontrer

Ressources


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