Accou­che­ment à domi­cile, risque ou modèle ? 
 
Cathy-Anne PIREYN-PIETTE
Mémoire de fin d’études pour le diplôme d’état de sage-femme
Uni­ver­si­té Louis Pas­teur
Facul­té de méde­cine
École de sages-femmes de Stras­bourg
Direc­teur de mémoire : Michel IRRMANN
(Texte inté­gral en PDF)
(Dia­po­ra­ma Power­Point)
En France l’accouchement à domi­cile (AAD) est choi­si par une mino­ri­té de femmes et cette pos­si­bi­li­té est reven­di­quée par les asso­cia­tions de parents et les sages-femmes libé­rales qui le pratiquent.

Pour­tant cette option est pré­sen­tée comme à risque éle­vé par le per­son­nel hospitalier.

A tort ?

Après ana­lyse des nom­breuses études scien­ti­fiques sur le sujet rien ne prouve que l’AAD soit plus dan­ge­reux que l’accouchement hos­pi­ta­lier, pour des femmes sélec­tion­nées avec gros­sesse à bas risque.

De plus cette alter­na­tive per­met une réduc­tion des inter­ven­tions médi­cales et de la mor­bi­di­té mater­nelle tout en amé­lio­rant la satis­fac­tion des femmes.

L’optimisation des soins obs­té­tri­caux en France pour­rait pas­ser par une amé­lio­ra­tion de la prise en charge hos­pi­ta­lière en s’inspirant des concepts qui jus­ti­fient l’AAD mais aus­si par une pro­mo­tion de celui-ci pour des femmes sélec­tion­nées qui le sou­haitent. Ceci néces­site de repen­ser le métier de sage-femme.

Ces chan­ge­ments appor­te­raient une solu­tion aux pro­blèmes actuels : la néces­si­té d’améliorer la sécu­ri­té péri­na­tale en mini­mi­sant les inter­ven­tions, le manque d’obstétriciens et d’anesthésistes et l’économie de santé.

 


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