Uni­tés kan­gou­rou : éva­lua­tion de l’unité Kan­gou­rou de l’Hôpital Mère-Enfant de Nantes
Marion ANDRIEUX
Mémoire de fin d’études pour le diplôme d’état de sage-femme
Uni­ver­si­té de Nantes
UFR de médecine
École de sages-femmes
Direc­teur de mémoire : Ber­nard BRANGER
(Texte inté­gral en PDF)
Après la nais­sance, en 1979, en Colom­bie, du « soin Kan­gou­rou » (peau à peau), des­ti­né à pal­lier le manque de moyens dans les hôpi­taux, est né en France, en 1987, le concept des uni­tés Kan­gou­rou. Ayant alors pour but de rap­pro­cher la mère de son enfant lorsque celui-ci néces­site une sur­veillance juste après la nais­sance, ces uni­tés vont se déve­lop­per très pro­gres­si­ve­ment. Etant don­nées les consé­quences néfastes recon­nues de la sépa­ra­tion de la mère et de son enfant dans le post-partum, leur inté­rêt va même être recon­nu par les auto­ri­tés publiques.

En 2004, l’Hô­pi­tal Mère-Enfant de Nantes crée alors son uni­té Kan­gou­rou. Les témoi­gnages de 68 patientes ayant séjour­né au sein de cette nou­velle uni­té, recueillis à tra­vers une enquête de satis­fac­tion, confirment les atouts d’un tel ser­vice. Tou­te­fois, per­çue comme étant encore trop « pédia­trique » et trop « médi­cale », l’u­ni­té méri­te­rait d’être amé­lio­rée, notam­ment dans son orga­ni­sa­tion, son fonc­tion­ne­ment, et dans le déve­lop­pe­ment du lien mère-enfant (intro­duc­tion, par exemple, du peau à peau dans la démarche de soins). Après le rap­pro­che­ment « géo­gra­phique » de la mère et de l’en­fant, il appa­raît néces­saire de pour­suivre la démarche en assu­rant un rap­pro­che­ment plus « relationnel ».

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