Naître trop tôt ou pas, mais nêtre pas privé du contact affectif |
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(Ressource pour l’atelier 14)
André SOLER, psychologue clinicien et haptothérapeute Dans le guide pratique intitulé « La méthode mère kangourou », distribuée par le département « Santé et recherche génésiques » de l’OMS (Genève), les auteurs introduisent leur sujet en remarquant que l’on « compte quelque vingt millions de nouveau-nés de faible poids (moins de 2500 g) : ils sont nés avant terme ou ont souffert de déficiences de croissance prénatale. Ce phénomène est fréquent, essentiellement dans les pays moins développés ; il contribue considérablement à l’élévation du taux de mortalité prénatale, dont la fréquence et la répartition géographique correspondent à celles de la pauvreté. « Les nouveau-nés de faible poids et les naissances prématurées contribuent donc aux taux élevés de mortalité et de morbidité néonatales et infantiles. Les prématurés et nouveau-nés de faible poids représentent un cinquième du total des cas de mortalité néonatale, estimé à quatre millions ». Dans les pays riches, ce sont les naissances prématurées qui représentent la cause première du faible poids de naissance. Dans les pays pauvres, les taux élevés de nouveau-nés de faible poids sont la conséquence de naissances prématurées, mais aussi d’une croissance intra-utérine problématique. C’est de la pénurie qu’est née la méthode « mère-kangourou ». Pénurie de matériel, de locaux, de personnel… de couveuses… Lire la suite (format PDF) |
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