Ocy­to­cine, l’hor­mone de l’amour
Extraits de Ocy­to­cine : l’hormone de l’amour, par Prof. Kers­tin UVNÄS MOBERG. Le Souffle d’Or, 2005.
Lire en prio­ri­té la ver­sion anglaise : Uvnäs Moberg, Kers­tin. The Oxy­to­cin Fac­tor : Tap­ping the Hor­mone of Calm, Love, and Hea­ling. Trans­la­ted by Fran­cis Rober­ta. Da Capo Press : 2003.

L’équilibre essentiel

Pages 43 – 51

Ce livre décrit un méca­nisme phy­sio­lo­gique qui res­semble, d’une part, à la réac­tion lutte-ou-fuite, et d’autre part à la réac­tion contraire. Il opère, non pour nous mobi­li­ser pour la défense, mais pour nous ralen­tir, afin de pro­mou­voir la crois­sance et la récu­pé­ra­tion. La réponse d’activation est facile à recon­naître, mais l’autre réponse se découvre de la même façon qu’une pho­to serait tirée à par­tir de son néga­tif. Lorsque le blanc devient noir et le noir devient blanc, ce qui était aupa­ra­vant invi­sible, se révèle. C’est ain­si pour le sys­tème calme-et-contact. Tout le monde l’appréhende intui­ti­ve­ment, mais peu savent le regar­der comme une chose en soi, le revers du sys­tème lutte-ou-fuite.

Lutte ou fuite

Grâce à un sys­tème ingé­nieux de signa­li­sa­tion, le corps humain (et ani­mal) est construit pour vivre en inter­ac­tion avec son envi­ron­ne­ment pour four­nir, à chaque ins­tant et en chaque situa­tion, la réponse opti­male de sur­vie indi­vi­duelle, et donc de sau­ve­garde de l’espèce. Le stress, qu’il soit phy­sique ou psy­cho­lo­gique, incite le corps à mobi­li­ser toute son éner­gie dis­po­nible pour faire face à un défi, en atten­dant que le pro­blème s’arrange et qu’il puisse se relâ­cher. Nous réagis­sons aux situa­tions dif­fi­ciles essen­tiel­le­ment de la même manière que les pre­miers hommes. Notre sys­tème phy­sio­lo­gique ras­semble toute son intel­li­gence innée face à l’enjeu de la sur­vie. Il y a deux façons d’agir nous nous défen­dons acti­ve­ment contre ce qui consti­tue une menace ou nous pre­nons la fuite. (Il arrive, en cer­taines cir­cons­tances, que nous ayons recours à une réponse de pas­si­vi­té, une ver­sion humaine de la réac­tion de l’animal qui « fait le mort ».)

Pen­sez à la der­nière fois où vous étiez réel­le­ment en colère ou apeu­ré. Rappelez-vous comme votre cour se met­tait à battre plus fort et plus vite. Le stress pro­voque l’augmentation de la fré­quence et l’intensité des bat­te­ments du cour et la cir­cu­la­tion apporte un flux accru de sang aux muscles. En plus, votre foie libère de l’énergie sous forme de glu­cose, un sup­plé­ment de car­bu­rant pour ces mêmes muscles. Il serait juste de dire que vous deve­nez plus fort lorsque votre corps se pré­pare à fonc­tion­ner à sa capa­ci­té maximale.

Cette mobi­li­sa­tion n’est pas la seule réac­tion phy­sique qui aug­mente votre poten­tiel de per­for­mance. Vos pou­mons se dilatent et vous res­pi­rez plus rapi­de­ment ; le corps aug­mente sa ven­ti­la­tion et élève le taux d’oxygène dans le sang. Les pupilles se dilatent pour élar­gir votre champ visuel et per­mettent ain­si une meilleure iden­ti­fi­ca­tion d’un dan­ger éventuel.

Quelqu’un vous voyant en cet état note­rait, peut-être, un chan­ge­ment de la cou­leur de votre peau. À cause d’un afflux ou d’un reflux de la cir­cu­la­tion san­guine cuta­née, vous deve­nez rouge de colère ou blanc de peur, selon la situa­tion. Au niveau invi­sible, la cir­cu­la­tion san­guine de l’estomac et des intes­tins s’altère éga­le­ment et tout le sys­tème diges­tif en est affec­té. La réduc­tion de l’apport du sang et donc de l’activité de cer­taines par­ties du corps est une des façons pour le corps, dans son infi­nie sagesse, de faire des éco­no­mies d’énergie et de l’utiliser là où il en aurait le plus grand besoin. Ce n’est pas impor­tant de digé­rer les ali­ments et de sto­cker les nutri­ments quand il s’agit de la survie.

Dans des situa­tions de défense ou de stress et donc de l’activation du ver­sant sym­pa­thique du sys­tème ner­veux auto­nome (qui régule les fonc­tions cor­po­relles invo­lon­taires), l’activité car­diaque est aug­men­tée pour éle­ver le débit de sang aux muscles concer­nés par le mou­ve­ment. Ain­si, les condi­tions exi­gées par l’effort sont amé­lio­rées ; la nora­dré­na­line y joue un rôle impor­tant. Les sur­ré­nales s’activent et sécrètent davan­tage d’adrénaline et de cor­ti­sol (les hor­mones du stress) dans le sang. (La deuxième par­tie explique plus en détail le fonc­tion­ne­ment du sys­tème ner­veux cen­tral en amont de ces réactions.)

Calme et contact

Nous savons tous comme le stress, la peur ou la colère nous affectent phy­si­que­ment et nous savons éga­le­ment ce qui se passe dans le cas contraire. Ima­gi­nez que vous venez de prendre un bon repas ; vous vous lais­sez aller sur votre chaise et pour­riez même vous sen­tir enclin à vous allon­ger sur le cana­pé pour un petit somme. Il se peut que vous soyez moins contra­rié par vos pro­blèmes qu’avant le repas. Les petites dou­leurs se font moins sen­tir. Vous vous sen­tez en paix et affi­chez, peut-être, un sou­rire de conten­te­ment. Vous avez envie de prendre du recul pen­dant un temps, ou vous goû­tez un sen­ti­ment de rap­pro­che­ment avec des per­sonnes autour de vous et sou­hai­tez plus d’intimité et de contact. C’est un moment où vous n’êtes pas du tout stres­sé ; vous êtes dans un état de calme et de contact.

La vie nous offre beau­coup d’occasions pour ce genre de plai­sir. Lorsque nous pre­nons un bain de soleil sur la plage, c’est ce méca­nisme qui nous per­met d’en res­sen­tir le bon­heur. De la même façon, un bon bain chaud génère un sen­ti­ment de bien-être pai­sible. Le mas­sage nous donne une peau toute rose et per­met au corps, et même aux muscles du visage, de se détendre. La médi­ta­tion, sou­vent appe­lée le che­min du calme inté­rieur, baisse le niveau de ten­sion. Les femmes qui allaitent se détendent et s’ouvrent au contact pro­fond avec l’enfant, à la fois phy­sique et émo­tion­nel ; l’enfant au sein s’apaise.

Tous ces sti­mu­li agréables déclenchent la libé­ra­tion, par le cer­veau, de l’ocytocine qui joue un rôle clé dans la réponse calme-et-contact. Le « ber­ceau » de la recherche sur l’ocytocine fut la décou­verte de son action au moment de l’accouchement et de l’allaitement. Main­te­nant, nous savons que cet élé­ment bio­chi­mique, trou­vé chez les deux sexes, joue un rôle-clé dans beau­coup d’autres situa­tions et condi­tions qui, mal­gré des dif­fé­rences appa­rentes, par­tagent un déno­mi­na­teur com­mun : toutes sont carac­té­ri­sées par la sen­sa­tion de paix, de relaxa­tion et de contentement.

À l’opposé de la réac­tion lutte-ou-fuite, la réponse calme-et-contact se dis­tingue par une baisse de la ten­sion arté­rielle et du niveau de cor­ti­sol. L’appétit aurait ten­dance à aug­men­ter, et la diges­tion (sur­tout l’absorption et le sto­ckage des nutri­ments dans les dépôts grais­seux du corps) devien­drait plus effi­cace. Il y aurait une aug­men­ta­tion de la cir­cu­la­tion san­guine dans la peau et les muqueuses et une dimi­nu­tion dans les muscles. Il est inté­res­sant de noter que beau­coup de ces chan­ge­ments s’opèrent immé­dia­te­ment mais peuvent per­du­rer. Ain­si, les acti­vi­tés qui influencent le corps de cette manière ont un impact sur la san­té, car le main­tien du niveau opti­mal de la ten­sion arté­rielle et de l’assimilation des ali­ments est indis­pen­sable pour gar­der la forme.

L’équilibre nécessaire

Il faut sou­li­gner le fait que la réac­tion lutte-ou-fuite et la condi­tion calme-et-contact sont, toutes les deux, essen­tielles à la vie. Tout comme les autres ani­maux, nous les êtres humains, avons besoin de lever les défis et mobi­li­ser toutes nos res­sources pour entre­prendre l’action requise à un moment don­né. De la même façon, il nous faut le contraire. Le corps a besoin de digé­rer nour­ri­ture, de rem­plir ses réserves et de se répa­rer. Nous avons besoin d’enregistrer des infor­ma­tions, d’exprimer nos sen­ti­ments, de s’ouvrir à notre curio­si­té et d’entrer en rela­tion avec les autres. Ces fonc­tions nous per­mettent de récu­pé­rer suite à des inci­dents per­tur­ba­teurs ou à des périodes plus ou moins éprouvantes.

Nous avons vu plus haut que ces deux états, éga­le­ment néces­saires, ont ten­dance à s’équilibrer par leur alter­nance. Lors que nous sommes en train de digé­rer, nous nous sen­tons rare­ment agi­tés, en colère ou stres­sés. Lorsque nous sommes ten­dus, en colère ou pres­sés, notre diges­tion ralen­tit et nous deve­nons moins sociables. Aucun méca­nisme n’exclut l’autre, mais l’un ou l’autre peut tem­po­rai­re­ment prendre le dessus.

Aujourd’hui cepen­dant, la réac­tion lutte-ou-fuite concerne moins l’éloignement du dan­ger que la confron­ta­tion aux demandes conti­nues et exces­sives de notre envi­ron­ne­ment. Lorsque la réac­tion lutte-ou-fuite cesse d’être une mobi­li­sa­tion pério­dique des capa­ci­tés cor­po­relles, mais devient un état phy­sio­lo­gique qua­si­ment constant, il s’agit d’un stress chronique.

Les pro­chains cha­pitres décri­ront les décou­vertes de la recherche sur l’ocytocine et sur son rôle lors de dif­fé­rentes situa­tion de calme et de contact. Nous ne savons pas encore dans quelle mesure et de quelles façons ces nou­velles connais­sances pour­ront nous venir en aide, par exemple, pour nous pro­té­ger contre les effets néga­tifs du stress.


L’ocytocine et le toucher

Pages 138 – 141

La peau chez les humains et les ani­maux véhi­cule constam­ment des infor­ma­tions du monde exté­rieur au sys­tème ner­veux et consti­tue l’organe de sens le plus grand. Elle enre­gistre la cha­leur, le froid, le tou­cher et la dou­leur. Cha­cune de ces sen­sa­tions est recueillie par les récep­teurs appro­priés et mise en connexion avec le sys­tème ner­veux sen­si­tif, qui conduit les impul­sions au sys­tème cen­tral (voir cha­pitre 4). Grâce à cette « inter­face », nous pou­vons inter­pré­ter des mes­sages du monde envi­ron­nant, qu’ils soient mena­çants ou agréables. Nous pou­vons faci­le­ment dis­tin­guer le coup bru­tal de la caresse affec­tueuse. Nous trans­pi­rons ou mani­fes­tons la chair de poule scion l’interprétation des signaux envoyés au sys­tème ner­veux central.

L’effet double du toucher

La peau pos­sède dif­fé­rents types de récep­teurs ; cer­tains enre­gistrent la dou­leur, d’autres la cha­leur ou le froid et d’autres encore un tou­cher léger. Lorsque les récep­teurs de dou­leur réagissent à un tou­cher lourd, un coup, ou une cha­leur exces­sive, un nerf acti­vé envoie le mes­sage au cer­veau, et d’autres réac­tions sont déclen­chées en consé­quence : ins­tinc­ti­ve­ment, nous écar­tons la source de la dou­leur, ou nous en déro­bons en reti­rant la main ou en sur­sau­tant. Dans ce cas, la dou­leur est sui­vie par la réac­tion réflexe lutte-ou-fuite.

La recherche récente montre que le tou­cher peut acti­ver un ensemble de réponses, tota­le­ment dif­fé­rentes de cette réac­tion fami­lière de lutte-ou-fuite, qui a été étu­diée de façon exhaus­tive. Un tou­cher agréable et une bonne cha­leur activent la réponse calme-et-contact et apportent une sen­sa­tion de bien-être. Ces effets ne sont pas aus­si immé­diats que ceux du sys­tème com­plé­men­taire, mais ils sont sou­vent plus durables.

Lorsque les nerfs répon­dant à la dou­leur et au tou­cher sont sti­mu­lés sur des rats sous anes­thé­sie, il y a aug­men­ta­tion de l’activité du sys­tème ner­veux ortho­sym­pa­thique, sui­vie d’une hausse de la ten­sion arté­rielle et du rythme car­diaque. Le taux des hor­mones du stress (nora­dré­na­line, adré­na­line et cor­ti­sol) aug­mente de pair. Par contre, lors de la sti­mu­la­tion des nerfs concer­nés par le tou­cher doux et la cha­leur, il y a dimi­nu­tion de la ten­sion arté­rielle, du rythme car­diaque et du niveau des hor­mones de stress. En même temps, il y a aug­men­ta­tion du niveau de plu­sieurs hor­mones diges­tives (comme l’insuline), contrô­lées par le sys­tème para­sym­pa­thique, aus­si bien que du niveau de l’ocytocine.

Sous séda­tion pro­fonde, les ani­maux étu­diés n’étaient pas conscients de sen­sa­tions agréables ou désa­gréables, donc il n’y avait pas de mou­ve­ments à consta­ter. Lors de l’application d’un sti­mu­lus dou­lou­reux appli­qué aux rats à l’état de veille, ils don­naient un coup de patte, essayaient de s’enfuir ou même se figeaient sur place. Cares­sés sur le ventre avec une cer­taine pres­sion et à une cer­taine fré­quence, ils deve­naient moins sen­sibles à la dou­leur et moins peu­reux. La vitesse de qua­rante pas­sages à la minute, pen­dant un peu moins de cinq minutes, était la plus effi­cace. Les rats deve­naient plus calmes et moins actifs, tout en étant plus curieux et en s’intéressant plus les uns aux autres. Leur ten­sion arté­rielle dimi­nuait et res­tait basse pen­dant plu­sieurs heures.

Ces expé­riences mon­traient comme la sti­mu­la­tion de cer­tains nerfs sen­si­tifs pou­vait pro­vo­quer ou la réac­tion lutte-ou-fuite ou la réponse calme-et-contact, prou­vant que ces deux sys­tèmes peuvent être mobi­li­sés par des récep­teurs cuta­nés dans presque toutes les par­ties du corps. Ces dif­fé­rentes sortes de sti­mu­lus peuvent pro­duire des effets phy­sio­lo­giques et com­por­te­men­taux dif­fé­rents. Comme nous le ver­rons, ces effets ont des appli­ca­tions pos­sibles dans des thé­ra­pies médi­cales et psychologiques.

L’ocytocine en tant que clé

Nous avons vu que les femmes et les mam­mi­fères qui allaitent deviennent plus calmes et moins stres­sés ; la recherche sur les récep­teurs cuta­nés montre qu’une autre forme de sti­mu­la­tion cause le même effet. Le tou­cher peut, dans cer­taine condi­tions, sus­ci­ter des réac­tions simi­laires chez les deux sexes. Les piqûres d’ocytocine chez des ani­maux pro­duisent cet effet et laissent sup­po­ser que c’est la libé­ra­tion de l’ocytocine par le tou­cher qui active le sys­tème calme-et-contact, com­pre­nant les chan­ge­ments com­por­te­men­taux et phy­sio­lo­giques déjà détaillés. Dif­fé­rentes sortes de tou­cher influencent le sys­tème de l’ocytocine de la même façon que l’administration de l’ocytocine elle-même. Il y a la confir­ma­tion du lien entre le tou­cher et l’ocytocine car l’administration d’un anta­go­niste de l’ocytocine empêche la plus grande tolé­rance à la dou­leur nor­ma­le­ment mani­fes­tée sous ocytocine.

Un éle­veur de vaches lai­tières en Alle­magne, ayant conçu une brosse (comme pour laver les voi­tures) pour cares­ser ses vaches, illustre bien l’effet du tou­cher. Les ani­maux deve­naient plus déten­dus, sem­blaient en meilleure san­té et pro­dui­saient 26 % de lait en plus.

Il est inté­res­sant de noter que lors des expé­riences sur des rats, il est plus facile d’induire l’effet calme-et-contact (par exemple, une baisse de la ten­sion arté­rielle) en cares­sant le ventre plu­tôt que le dos.Il se peut que le dos soit davan­tage lié aux méca­nismes de défense, puisque l’absence de vue ne per­met pas (l’évaluer faci­le­ment le dan­ger de ce qui se passe « der­rière son dos ». En plus, les nerfs en connexion avec l’allaitement partent direc­te­ment du ventre jusqu’au sys­tème ner­veux cen­tral par le nerf vague. Ces nerfs n’empruntent pas la moelle épi­nière, mais passent d’emblée au cer­veau ; ceci expli­que­rait l’efficacité supé­rieure des caresses sur le ventre. Pour­tant, lorsque j’aborderai le sujet du mas­sage, j’expliquerai com­ment les mas­sages du dos pro­curent l’envoi de mes­sages extrê­me­ment cal­mants au sys­tème nerveux.

Le toucher et la croissance

Le tou­cher régu­lier et agréable non seule­ment induit un état de calme mais aus­si favo­rise la crois­sance. Des bébés ratons, sépa­rés de leur mère, poussent moins bien que ceux qui conti­nuent à rece­voir les soins d’elles. En revanche, lorsqu’ils sont bros­sés dou­ce­ment, il y a une amé­lio­ra­tion de leur crois­sance ; même les adultes dont la crois­sance a été retar­dée par une réac­tion au stress peuvent rat­tra­per le ter­rain per­du avec un trai­te­ment similaire.

Le tou­cher est bon pour la crois­sance et la san­té humaines. Pen­dant des décen­nies, les études sur les enfants en ins­ti­tu­tion ont mon­tré que la nour­ri­ture ne suf­fit pas à assu­rer une crois­sance saine. Sans contact cor­po­rel, les pro­ces­sus de diges­tion sont per­tur­bés et les enfants mai­grissent, mal­gré une ali­men­ta­tion adé­quate. Cette « impos­si­bi­li­té à pros­pé­rer » peut mettre la vie en danger.

Une expli­ca­tion du lien entre le contact et la crois­sance serait l’augmentation de la pro­duc­tion de l’hormone de crois­sance dans l’hypophyse (lobe anté­rieur), pro­ces­sus affec­té par l’ocytocine qui favo­rise éga­le­ment le sto­ckage de nutri­ments, matière pre­mière de toute croissance.


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