Notre place est plutôt en position d’expertise derrière et pas devant pour représenter les usagers. Ça met trop les choses en porte à faux.
Ça me paraît très juste, et la représentante d’AIMS pourra certainement témoigner de ce changement tel qu’il a été vécu au Royaume-Uni.
Ça montre qu’il faudrait faire une distinction entre la participation d’usagers étiquetés « CIANE » dans les réseaux, les CRN et autres instances « locales », et les commissions « parisiennes » : HAS, Ministère de la santé, CNAM etc. Dans les secondes le CIANE fait plutôt valoir son expertise, au même titre que les associations de consommateurs.
A mon avis ça peut marcher si on développe encore « l’arrière garde » de gens qui travaillent sur des dossiers, des publications scientifiques, des questions de droit etc. – l’éventail des ateliers des EGN en donne un bon aperçu.
Notre crédibilité dépend de la qualité de l’information – et je suis de plus en plus souvent choqué de lire des informations « à l’emporte-pièce », non étayées, sur des tracts ou des pages web d’associations.
Par contre, notre représentativité dépend du nombre. Mais est-ce un objectif prioritaire ?
Petite parenthèse : selon Marie Zwart, aux Pays-Bas il n’y a aucun mouvement d’usagers digne de ce nom, seules quelques sages-femmes sont mobilisées, alors qu’il reste beaucoup à changer dans les pratiques obstétricales. Mais les usagers ne se sont jamais réapproprié la part d’expertise qui leur revient en tant que citoyens (non, je ne ségolénifie pas…) tout simplement parce qu’ils ont des sages-femmes tellement sympa. Ça me fait dire que c’est peut-être une chance pour le CIANE que l’ONSF nous fasse la tronche. :-b
Bernard Bel