belbernard
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Re:Prise en charge… – 2006/07/27 15:22
Au départ, l’expression « prise en charge » me gênait Jusqu’au moment où j’ai réalisé qu’elle était au cur du problème : ce n’est pas ce qui est pris en charge qui est le plus important, ni la manière dont s’effectue la prise en charge, mais ce que signifie la prise en charge pour la personne qui reçoit de l’assistance.
Il y a des prises en charge demandées, d’autres qui sont imposées par une vision sécuritaire ou normative. Mais il y a aussi des occasions de « se prendre en charge », ce qui donne une connotation d’autonomie et de responsabilité. Vu sous cet angle, demander une prise en charge n’est rien d’autre que renoncer à un peu d’autonomie sur certains aspects pour se prendre en charge plus efficacement sur d’autres
Dans ce qui est proposé ici (entre autres le texte de Nadège) je vois des demandes de prise en charge qui n’obtiennent aucune réponse (car le problème est nié) et d’autres qui sont imposées par un entourage menacé dans son bien-être. Ce problème déborde largement le cadre de la périnalité (on pourrait parler du dépistage/flicage des futurs délinquants, ou de la pathologisation de la dépression…) mais pour une fois il va être posé à partir de situations récurrentes, bien qu’ignorées de la majorité des soignants et de l’entourage des futurs parents.
Bernard Bel
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