Le Naissant © |
En introduction au colloque de Banyuls(1) sur les responsabilités, rôles et statuts autour de la Naissance, nous écrivions :
Courage, fuyons !L’un des résultats remarquables des conditions de développement des rôles et des statuts des différents intervenants dans la naissance, c’est l’acceptation tacite par les soignants de la fuite devant la responsabilité par des parents qui se reposent en totalité sur le corps médical et social pour la prise en charge de leurs problèmes. Et du coup, l’appel à la responsabilité des parents, la volonté de les responsabiliser de façon authentique tout au long du processus de Naissance se heurte à la peur de les « culpabiliser ». Empêtré dans son rôle de recours technique dans les difficultés et problèmes médicaux, le soignant est conscient dans le même temps de manière intuitive (ou parfois même réfléchie disons-le !) des enjeux psychologiques des processus de Naissance. Il s’ensuit de sa part une volonté inconsciente de protection et de prise en charge au-delà de sa responsabilité propre. Les impératifs de l’organisation sociale tels que nous les avons décrits plus haut lui imposent de prendre tous les problèmes en charge comme s’il s’agissait de problèmes purement médicaux. Formé à la pratique médicale d’une médecine des organes, il ramène tout à des problèmes organiques. L’interventionnisme qui s’ensuit touche le dépistage, le diagnostic et le traitement. Ses excès sont bien entendu conditionnés par l’inadéquation des techniques utilisées face à des problèmes le plus souvent psychosociaux à retentissement somatique. Les conséquences sont entre autres l’aggravation de la déresponsabilisation des parents dont le statut sans contrepartie de rôle les pousse à manifester des exigences sans rapport avec les possibilités pratiques. Le recours de plus en plus fréquent au juge en est la manifestation la plus évidente. Le résultat pratique est que les comportements addictifs au cours de la grossesse sont extrêmement fréquents. Les mères qui fument ou qui boivent sont légion (environ 25% d’après une étude récente) . L’alimentation, même lorsque les conditions économiques permettraient de l’optimiser, est le plus souvent déséquilibrée avec des prises de poids excessives dues à un excès parfois invraisemblable d’hydrates de carbone. Bien entendu, rien ne pousse dans ce contexte les parents à se préparer authentiquement. Aucun effort réel de leur part ne se justifie. Et d’ailleurs les mères refusent en fait d’accoucher. Le recours de plus en plus fréquent à un déclenchement, à l’analgésie, à l’anesthésie locorégionale expriment parfaitement ce refus de l’accouchement, masqué sous le prétexte du refus de la douleur . Elles refusent aussi d’allaiter. La société de consommation les y pousse en leur vendant des succédanés pour compenser leurs manques à être. Le corps médical, par peur de culpabiliser, accompagne et finit même par justifier ces comportements irresponsables. La multiplication des interventions est alors inéluctable : les unes visant à répondre à la demande des parents, d’autres à compenser leurs attitudes irresponsables, d’autres encore arrivent comme conséquences des deux précédentes dans une logique de compensation et de correction des anomalies qui s’engendrent les unes les autres. Nous avons, au début de notre propos cité quelques unes de ces interventions discutables : citons encore pour mémoire le déclenchement qui exige l’analgésie et souvent l’anesthésie loco-regionale qui elle-même conditionne une inflation des extractions instrumentales ou chirurgicales. Pourtant les données de la littérature médicale sont claires. L’immense majorité de ces interventions ne s’impose pas. Notre expérience, certes dans un temps, dans un lieu et dans des conditions particulières, a montré qu’une manière de faire, basée sur la co-responsabilité entre soignants et parents non seulement minimise les interventions, mais encore donne des résultats périnataux d’une qualité comparable sinon meilleure que dans les structures à l’interventionnisme systématique et à l’outillage sophistiqué. Pourtant les remises en question finissent par se faire jour y compris dans le temple fermé de l’obstétrique française, empêtrée dans son interventionnisme et les justifications qu’il exige. La récente Conférence de consensus du CNGOF sur la prise en charge des grossesses suivant leur niveau de risque est à cet égard significative. Concernant les grossesses et accouchements normaux, on y apprend, entre autres choses, que l’on peut raisonner l’obstétrique avec des a priori opposés et donc des comportements radicalement différents sans pour autant mettre en cause les résultats périnataux. La comparaison entre la France et les Pays-Bas fournit cette conclusion. L’inflation interventionniste apparaît comme le résultat d’une spirale où la vision de la grossesse et de l’accouchement (a priori situation pathologique pour les uns, normale pour les autres) est l’élément déterminant. Les recommandations de la conférence paraissent du coup étranges à un observateur même habitué de ces grand’messes médicales :
Moralisation, culpabilisation, responsabilité, libertéLes problèmes apparaissent ainsi malgré les incohérences de façade, de mieux en mieux posés. Rien ne justifie que l’interventionnisme médical autour de la Naissance ne soit pas révisé à la baisse. Pour cela il convient de mieux préparer les parents, de moins intervenir, de prendre le temps et d’utiliser la technologie, non pour créer une pathologie réelle ou supposée, mais pour permettre d’avoir la tranquillité qui permet justement de prendre le temps, de respecter les rythmes et d’optimiser les processus au lieu de les court-circuiter ; ces recommandations, faute de justifications objectives, apparaissent aussi comme de l’ordre de la moralisation. Bien plus, dans les deux cas on arrivera rapidement à l’appréciation qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté de chacun, parent ou soignant, liberté qui est le fondement résiduel de notre société, l’égalité et la fraternité ayant sombré dans la tourmente de la société de marché. Cette liberté, chacun y tient comme à la prunelle de ses yeux et toute attitude qui semble lui porter atteinte est d’emblée vécue et qualifiée dans le discours de proprement intolérable. La seule justification à ces critiques et à ces conseils ne peut donc reposer que sur l’existence d’un autre individu pour qui ces comportements s’avéreraient délétères ; un individu dont l’intérêt propre serait ainsi mis en cause, dont la liberté serait menacée. En effet le consensus en matière de liberté est que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres, elle est limitée par le fait que son exercice ne doit pas mettre en cause l’intérêt du voisin. Il est donc indispensable de substituer à la proposition pourquoi faire ceci ou cela ou le contraire, la proposition pour qui, dans l’intérêt de qui. Seule la réponse au « pour qui » permet de répondre à la question du pourquoi et de lui trouver en même temps sa justification. La Naissance « pour qui », c’est évidemment pour l’enfant qui naît. Pourquoi, parce que l’enfant qui naît est le citoyen de demain et que l’avenir, non seulement de l’espèce, mais de la société dépend de la manière dont il aura constitué sa structure. Il se dégage de cette proposition l’exigence d’un concept nouveau, concernant les conditions de mise en place de la structure de l’individu et unifiant ainsi la problématique des interventions extérieures sur le processus, c’est le concept de Naissance pour lequel j’ai proposé la définition suivante :
La Naissance est donc considérée non comme un moment mais comme une période. Cette période est celle au cours de laquelle l’individu met en place la structure avec laquelle il va exprimer toute sa vie ses potentialités et son autonomie. Il s’agit non seulement de la mise en place de la structure somatique avec son temps limité et rédhibitoire, son caractère cumulatif et irréversible, et son moment de finition irrémédiable ; il s‘agit aussi de sa structure relationnelle par son installation sur le territoire et dans le reflet psychique des autres. Toute la période de Naissance, qu’on peut donc faire remonter au début de mise en place du projet, sera en même temps réalisation de l’être pour lui (mise en forme de sa structure) et idéalisation de l’être par les autres (mise en forme de son reflet). La mise en forme de la structure, la création de ce que nous appelons à la suite de Laborit l’information-structure, c’est-à-dire la mise en forme de l’organisme psychosomatique a donc :
La mise en forme du reflet est par contre instantanée. Elle est en perpétuelle évolution, en perpétuelle transformation ; elle diffère d’un instant a l’autre. C’est que le reflet dans le moment et dans le lieu, différent du moment précédent et de l’endroit où il se forme, dépend :
La mise en forme de la structure (la Naissance) dépend :
Elle dépendra donc directement de l’environnement et de ses états d’équilibre ou de déséquilibre momentanés, prolongés, progressifs. Le Naissant : problèmes ? …Le concept de Naissant en découle de manière directe. Le Naissant est l’individu qui naît, considéré comme acteur social pourvu d’un rôle et d’un statut. Rappelons à ce propos que le rôle d’un individu en situation sociale c’est l’ensemble des comportements auxquels les autres sont en droit de s’attendre de sa part, le statut étant en retour l’ensemble des comportements auxquels il est en droit de s’attendre de la part des autres. Le fait de mettre ainsi en exergue le concept de Naissant, s’il apporte une bonne justification à tous les comportements adaptés en matière de Naissance par la définition de son statut, pose dans le même temps d’autres problèmes sur lesquels il convient de s’attarder.
Le concept de Naissant est-il compatible avec l’IVG, avec la liberté pour la femme de disposer de son corps et donc de refuser une grossesse ? Est-il compatible avec l’ITG qui consiste a supprimer un fœtus repéré comme inacceptable en l’état de sa condition de structuration avec les conséquences possibles ? Notre réponse est oui sans équivoque car le concept de Naissant ne saurait se confondre avec les attitudes dites de « respect de la vie » quelles qu’en soient les conséquences, professées, avec la bénédiction des églises, par tout ce que la société compte de réactionnaire dans ses rangs. Pour nous la vie est un processus complexe génétiquement programmé pour la pérennité de l’espèce par l’organisation de la survie des individus qui la composent et la production de nouveaux individus par le phénomène de reproduction. Elle doit donc être préservée tout autant qu’elle est l’apanage d’un acteur social jouissant de tous les éléments propres à lui conférer une qualité optimale. L’IVG ne détruit pas un acteur social. Elle concerne un processus gravidique perturbateur pour la femme au point de la mettre en état de détresse. Ce processus n’a, à ce moment-là, pas plus de valeur de vie pour la société et pour la femme qu’une grossesse extra-utérine ou une grossesse môlaire. Son interruption est un acte thérapeutique de la détresse de la femme face à un accident de sa vie génitale. Il n’en est pas pour autant anodin car il concerne malgré tout un processus vital, une expression de l’organisme féminin à reproduire la vie et son interruption laissera dans son organisme une trace indélébile. Le fait que cet acte thérapeutique ait nécessité pour l’autoriser une loi spécifique succédant à une interdiction assortie de la qualification de crime montre a quel point l’ambiguïté existe face à la qualification de cette vie en potentialité. L’ITG met fin au développement d’un acteur social car déjà inséré dans le processus relationnel, déjà existant comme Naissant dans le reflet psychique de ses parents. Elle le fait sur la base de critères rigoureux établissant l’incompatibilité de l’état de santé constaté avec une vie normale. La difficulté introduite par le concept de Naissant concerne le fait qu’il s’agit là ni plus ni moins que d’une euthanasie active. L’interruption « thérapeutique » de grossesse n’est plus thérapeutique pour la mère comme l’est l’IVG. Ce n’est plus une situation de détresse qui fait l’objet d’un traitement médical. Elle n’est pas non plus thérapeutique pour le fœtus puisqu’il s’agit non de le traiter mais de le supprimer. Elle n’est donc au mieux thérapeutique que pour le groupe social à qui elle fait faire l’économie de la prise en charge d’un de ses membres affligé d’une anomalie rendant sa vie sous-optimale voire carrément impossible. De même qu’il assure son « plaisir » sur le marché des soins, le groupe social s’autorise aussi la thérapeutique pour assurer sa « santé ». Un autre problème pose par l’ITG est qu’elle s’adresse aussi à des fœtus en excellente santé, au potentiel vital intact et aux capacités d’insertion sociale, présentant certes des difficultés potentielles, mais malgré tout indiscutables dans un contexte adapté. Le chromosome surnuméraire du trisomique 21 ne lui confère des potentialités de survie sous-optimales que dans le contexte social où la compétition acharnée est la base d’organisation des relations humaines. L’ITG sera à ce moment une manifestation d’eugénisme au sens le plus pur. Le concept de Naissant accentue encore l’urgence de la réflexion à ce niveau. Personne n’ignore qu’aujourd’hui dans les plus grands pays asiatiques, le caryotype féminin constitue une « anomalie » suffisante pour conduire a l’ITG et que cela se pratique. Rappelons pour mémoire d’autres situations où ce concept peut constituer un élément de plus de la réflexion : en effet, si le clonage, les manipulations génétiques posent des problèmes d’éthique mettant en jeu la spécificité de l’humain en général, elles ne sont pas concernées pas le concept de naissant. Par contre, l’utilisation d’embryons congelés à la suite du décès du père, fruits d’une volonté commune de procréer des deux parents et reflétés comme tel dans leur commun projet d’enfant, est à la limite de la problématique du Naissant. Le Naissant a des droits
Certes, le concept de Naissant pose donc des problèmes, mais il ne les pose que tout autant que l’on feint d’y voir une confusion entre le vivant et le Naissant. Quand on met en exergue le « respect de la vie » quelles qu’en soient les conséquences, interdisant pêle-mêle l’IVG, l’ITG et l’euthanasie, le choix implicite va de pair avec une occultation volontaire de l’exigence pour chaque acteur social de conditions de vie optimales.
Pire, cela va de pair le plus souvent avec l’acceptation de l’existence de conditions de vie sous-optimales, avec la résignation aux inégalités, aux dominances institutionnelles et aux hiérarchies, c’est-à-dire avec les attitudes politiques les plus rétrogrades. Au contraire, le concept de Naissant confère à l’individu qui est en Naissance, qui vit et agit son processus de structuration, qui se donne les moyens d’accéder à son humanité tandis que sa mère accède à sa maternité et son père à sa paternité, le droit de recevoir en retour les meilleures conditions d’environnement. Pour accéder a cette humanité, il a besoin de mettre en place une structure somatique la plus parfaite possible, il a besoin en même temps que sa mère accède a sa maternité et son père a sa paternité, c’est-à-dire qu’il a besoin d’exister dans une relation avec le groupe social dans lequel il arrive. Le concept de Naissant impose simplement en même temps qu’elle l’expose, l’idée que ces besoins sont des droits. Le Naissant a le droit de bénéficier, comme environnement immédiat conditionnant son développement, d’un organisme maternel vivant de façon harmonieuse : harmonieusement alimenté, correctement protégé contre les agressions de l’environnement physique et social, le froid, le travail pénible, les contraintes, les vexations etc. Le Naissant a le droit de n’être ni enfumé, ni alcoolisé, ni drogué d’aucune manière. Le Naissant a le droit de venir au monde à son heure. Il a le droit de bénéficier des conditions harmonieuses d’accouchement imposant le respect des rythmes de sa mère et le temps de déroulement des processus génétiquement programmés. Le Naissant a droit à l’alimentation prévue pour lui par la programmation génétique d’espèce et qui constitue un élément déterminant de l’optimisation des conditions de son développement psychique et somatique. Il a droit à bénéficier pour surveiller ses processus de Naissance de toutes les avancées de la technologie moderne, ainsi que de recevoir, directement ou par l’intermédiaire de sa mère à toutes les thérapeutiques nécessitées pour son état de santé. Mais en même temps, il a droit à ne pas être l’otage des marchands de technologie, des comptables du temps, des organisateurs du champ de la rentabilité sociale, des « informateurs » asymétriques au service des dominants du système social où il advient. Le Naissant © : un habitus particulierLe concept de Naissant permet de passer à un autre niveau de l’approche de la Naissance. Reste a en proposer une définition. Parler de droit implique immédiatement la définition de cet individu dans le champ du social : se pose donc le problème juridique de son statut en même temps que le problème économique de sa place. Des spécialistes de ces sciences humaines et sociales ont accepté d’amorcer la réflexion sur ces sujets au cours d’un colloque organisé Perpignan en juin 2000. L’approche que je voudrais ici proposer est plus anthropologique. Pendant toute la période de grossesse, l’embryon puis le fœtus n’ont jusqu’ici détenu au mieux que la place de « chose en soi », le soi étant celui de la mère, dotée d’une spécificité biologique et sociale, caractérisée comme femme enceinte, femme en état de grossesse, femme grosse le cas échéant, lui conférant rôle et statut, plus ou moins valorisé suivant la société, le moment, le lieu, l’âge, le statut matrimonial etc… Une chose, même « en soi » ne saurait concourir dans le registre des « ayant droit ». Le Naissant, défini comme un « être en soi », construit sa structure dans le bio-socio-psychologique ; il existe en soi dans le champ social en ce qu’il existe comme reflet pour les autres. La période de Naissance est la période de mise en forme concomitante de sa structure (pour lui) et de son reflet (pour les autres). Ce sur quoi il me paraît possible de s’accorder est l’idée que le Naissant est doté d’un habitus, particulier à la période de Naissance, au sens que Pierre Bourdieu donne a ce terme : l’ensemble des systèmes de schèmes de perception, d’appréciation et d’action permettant
Bourdieu précise qu’ils sont inscrits dans les corps par les expériences passées. Et il ajoute même un peu plus loin que les injonctions sociales les plus sérieuses s’adressent non a l’intellect mais au corps traité comme pense-bête. Il s’agirait donc d’un habitus particulier, existant en soi dans le social (le reflet des autres) se construisant dans le bio-socio-psychologique (l’être en soi). Il y aura nécessité d’élargir la notion et de considérer l’habitus comme une valeur sociale en complément des caractéristiques individuelles qui font l’habitus. Ce dernier doit être considéré dans le contexte social comme un élément qui est reflété par les autres. En même temps qu’il caractérise l’individu dans sa structure propre et dans ses mécanismes intimes de fonctionnement en situation sociale, l’habitus existe pour les autres comme la manifestation de son autonomie et de sa capacité d’entrer en relation. L’habitus est la conjonction de ce qui fait l’être dans le moment et dans le lieu et de la manière dont il se reflète dans les relations sociales. Signification de l’être vivant en situation sociale l’habitus est inconscient. Il le caractérise globalement. Rappelons que pour nous la signification d’un phénomène, d’une chose ou d’un quelconque élément de la réalité extérieure aux individus, c’est ce qui en existe en dehors de la conscience que l’on peut en avoir ; cette signification est donc par définition inconsciente. Le langage reflète cette signification. Sa fonction locutoire transporte cette signification qui est et reste inconsciente. Son sens (la forme qu’il revêt quand il émerge à la conscience) prend diverses formes : place, rôle, statut, responsabilités et même, dans une vision totale de l’être, physiologie somatique et psychique. Ce sens est véhiculé par la fonction illocutoire du langage. Chacun donne à la réalité un sens qui lui est propre, tente de communiquer ce sens par le biais du langage et ne communique en définitive pour l’interlocuteur que le sens qu’il y mettra lui-même. Le sens est conscient. Mais outre qu’il est personnel à chaque individu en fonction de ses modèles mémorises expérimentaux et culturels, il ne reflète qu’une partie de la réalité. Claude-Émile TOURNÉ
(1) Dans le cadre du DU Naissance et Société de l’Université de Perpignan : 2e Colloque Évaluation des pratiques médicales autour de la naissance 7 juin 1996 actes in Cahiers de l’Université – n° 22, 1996, 120 p. P.U.P. Université de Perpignan. 52, avenue de Villeneuve 66860 PERPIGNAN. |
< Précédent |
Suivant > |
---|