Nous appre­nions le 24 novem­bre la mise en exa­m­en pour vio­lences volon­taires du pro­fesseur Émile Daraï suite aux plaintes de 32 de ses patientes.

Les vio­lences gyné­cologiques et obstétri­cales sont régulière­ment dénon­cées mais peinent à être recon­nues en jus­tice mal­gré les démarch­es longues et douloureuses entamées par les victimes.

Espérons que cette procé­dure judi­ci­aire con­tribuera à une meilleure prise en charge de telles sit­u­a­tions car jusqu’à récem­ment si la parole s’était libérée, elle restait peu entendue.

Nous adres­sons tout notre sou­tien aux vic­times et aux pro­fes­sion­nels et asso­ci­a­tions qui les accom­pa­g­nent, aux soignants engagés, et plus que jamais pour­suiv­ons nos efforts en faveur de la bientraitance.

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