L’Histoire récente aux États-Unis comme en Europe a mon­tré que le droit des femmes à dis­pos­er libre­ment de leur corps est frag­ile. Dans ce con­texte, le CIANE salue l’adoption par l’Assemblée nationale de la propo­si­tion de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Con­sti­tu­tion et espère que ce pre­mier pas sera suivi par le Sénat.

Cepen­dant, si le débat a tranché en faveur de la pro­tec­tion du droit à l’interruption volon­taire de grossesse (IVG), celle-ci n’en demeure pas moins d’accès dif­fi­cile sur cer­tains ter­ri­toires. Il fau­dra donc veiller à main­tenir cet accès, voire à le restau­r­er afin que, pour toutes et partout, il soit pos­si­ble de recourir à l’IVG dans les délais pre­scrits. Les efforts néces­saires passent entre autres par le sou­tien des instances san­i­taires aux per­son­nels soignants, médecins et sages-femmes, qui pra­tiquent l’IVG. 

Enfin, nous rap­pelons que, dans ce domaine comme dans d’autres, le respect de la per­son­ne et la bien­veil­lance sont indispensables.