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Tant lors du suivi de grossesse qu’en suite de couch­es, de nom­breux par­ents recourent aux sages-femmes, aux puéricul­tri­ces et aux médecins des ser­vices de Pro­tec­tion mater­nelle et infan­tile (PMI) qui leur offrent un ser­vice irremplaçable :

  • La PMI peut être le seul inter­locu­teur pos­si­ble pour les femmes en sit­u­a­tion de pré­car­ité qu’elle accom­pa­gne — notam­ment en allant au devant d’elles, à domi­cile — sur tous les plans, physique mais aus­si psy­chologique, jouant ain­si un rôle impor­tant de prévention
  • En péri­ode de crise économique, l’avance des frais d’une con­sul­ta­tion ou d’une séance de pré­pa­ra­tion à la nais­sance est un prob­lème pour bien des femmes. Face à un accès au tiers payant par­fois dif­fi­cile, face à des mater­nités publiques sou­vent sur­chargées, la prox­im­ité des ser­vices de PMI per­met à ces futures mères de pré­par­er au mieux l’arrivée de leur bébé.
  • En post-par­tum, des femmes de tous les milieux trou­vent auprès de ces ser­vices une écoute et un sou­tien de qual­ité, indis­pens­able pour lut­ter con­tre les doutes et les inquié­tudes face au com­porte­ment d’un nou­veau né et à leur rôle de mère. La PMI con­court ain­si à la préven­tion de l’épuisement mater­nel et des dif­fi­cultés d’établissement des liens mères-enfants qui ont un impact négatif tant sur la san­té mater­nelle que sur le développe­ment psy­cho-affec­tif de l’enfant.
  • Enfin, dans le cadre des réseaux de san­té péri­na­tale, la PMI par­ticipe active­ment aux col­lab­o­ra­tions entre pro­fes­sion­nels d’horizons var­iés, ren­forçant ain­si la qual­ité de coor­di­na­tion autour des femmes enceintes, notam­ment les plus fragilisées.

Nous deman­dons aux décideurs de pren­dre en compte le rôle cru­cial en san­té publique de la PMI et de garan­tir les moyens néces­saires à son main­tien. Dimin­uer les heures de per­ma­nences, c’est lim­iter le nom­bre de femmes ayant accès au per­son­nel de PMI. C’est aus­si influer sur le par­cours de ces femmes, avec les con­séquences que l’on peut prévoir pour celles qui se trou­vent dans l’impossibilité de recourir à d’autres inter­locu­teurs. Une fois de plus, ce serait  les plus vul­nérables qui en pâtiraient.

La con­ti­nu­ité d’accès aux ser­vices de PMI doit être assurée dans les con­di­tions opti­males à tous les cou­ples qui en ont besoin: nous serons vig­i­lants à ce qu’il en soit ainsi.

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