Je constate que le CIANE fait preuve d’une ouverture d’esprit et d’une recherche de dialogue qui manque hélas aux professionnelles qui ne veulent pas entendre les usagers, sans doute par peur.
Que les doulas cherchent à se faire reconnaître professionnellement est un atout en leur faveur et qu’elles se fassent payer honnêtement (le prix à payer ne représente que la valeur du service rendu et avéré). Même si je déplore d’une certaine façon l’apparition de cette nouvelle profession, parce que les sages-femmes essaient de faire par leur présence un accompagnement lors des accouchements et naissances (quand elles ne peuvent gérer elles-mêmes les accouchements faute d’accès à des plateaux techniques), je pense que cela donne de la valeur et une certaine reconnaissance à cette présence soutenante et à cet accompagnement que personne (sauf les usagers) ne veut valoriser ou reconnaître… Il n’existe en effet aucune cotation de cet acte pour les sages-femmes (le Conseil de l’Ordre National des Sages-femmes n’ayant pas jugé bon de faire cette demande auprès des instances concernées).
Je regrette beaucoup que ce débat n’ait pas lieu mais il ne fait que mettre en exergue le refus de questionnements et de réflexions des professionnelles sur leurs propres pratiques.
Cordialement.
Christiane Jeanvoine
Sage-femme, docteur en médecine
(Voir réponse de Marie Josée KELLER)