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Com­plé­ments d’hono­raires : « L’as­sur­ance-mal­adie men­ace les chirurgiens de sanctions »

Les Echos, Le Monde

Les Echos con­sta­tent que « le tor­chon n’en finit plus de brûler entre l’as­sur­ance-mal­adie et les chirurgiens libéraux ».

Le jour­nal indique que ven­dre­di, « l’as­sur­ance-mal­adie a appelé les assurés à refuser les com­plé­ments d’hono­raires exigés par les chirurgiens, [les gyné­co­logues-obstétriciens et les anesthé­sistes] libéraux, et a men­acé ces [pro­fes­sion­nels de san­té] de lour­des sanctions ».

Les Echos expliquent que « la CNAM a men­acé les prati­ciens de sus­pendre leurs exonéra­tions de coti­sa­tions sociales et les aides […] à la souscrip­tion d’une assur­ance professionnelle ».

Le quo­ti­di­en ajoute que selon la CNAM, « dans les cas les plus graves, les prati­ciens seront déconventionnés ».

Le Monde s’in­téresse pour sa part aux « remous autour des déc­la­ra­tions du représen­tant des obstétriciens libéraux ».

Le jour­nal note ain­si que « le MRAP, la CGT-San­té et deux syn­di­cats de médecins à diplôme étranger (Inpad­hue et FPS) ont fer­me­ment con­damné les récentes déc­la­ra­tions du Dr Guy-Marie Cousin, prési­dent du Syn­gof ». Le Monde rap­pelle qu’« inter­rogé sur le tol­lé sus­cité par l’ap­pel de son organ­i­sa­tion et de 2 autres syn­di­cats de médecins libéraux à deman­der aux patients des «com­plé­ments d’hono­raires », M. Cousin avait indiqué : « si cette mesure « ne con­vient pas aux patients, il faut qu’ils ail­lent à l’hôpi­tal se faire soign­er par des prati­ciens à diplôme étranger » ».

Le quo­ti­di­en relève que « pour le MRAP, cette posi­tion « témoigne d’un intolérable mépris » ».

Le Monde indique que « le Dr Cousin recon­naît que ses pro­pos étaient «un peu agres­sifs et dis­pro­por­tion­nés », mais, explique-t-il, « la dépêche de l’AFP n’a retenu qu’une par­tie de la phrase, elle a été tron­quée et il n’y a rien de raciste dans ce que j’ai dit » ».

Guy-Marie Cousin estime notam­ment que si « les patients ne com­pren­nent pas qu’il faut aider le secteur libéral, l’hôpi­tal sera la seule solu­tion, et la pop­u­la­tion française sera traitée par des gens sans la cer­ti­tude qu’ils sont com­pé­tents pour le faire ».

Le jour­nal ajoute que « selon [le prati­cien], les réac­tions vir­u­lentes du min­istère de la San­té et de l’as­sur­ance-mal­adie […] sont «d’une hypocrisie totale ».

« Cha­cun sait que pour obtenir un ren­dez-vous auprès d’un prati­cien hos­pi­tal­ier c’est : « La semaine prochaine à ma con­sul­ta­tion privée » — avec des tar­ifs bien supérieurs aux médecins libéraux — et « Dans 6 mois en con­sul­ta­tion du secteur pub­lic » », déclare Guy-Marie Cousin.

Revue de presse rédigée par Lau­rent Frichet