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Créée le : 19 Mar 2016
Modifiée le : 26 Jun 2018

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Notice bibliographique (sans auteurs) :

Making Loud Bodies “Feminine”: A Feminist-Phenomenological Analysis of Obstetric Violence - Human Studies - ISBN: 0163-8548, 1572-851X

Auteur·e(s) :

Cohen Shabot, Sara

Année de publication :

2015

URL(s) :

http://link.springer.com/10.1007/s10746-015-9369-x
https://doi.org/10.1007/s10746-015-9369-x

Résumé (français)  :

La violence obstétricale a été analysée sous divers angles. Ses effets psychologiques ont été évalués. Des études sociologiques et anthropologiques récentes sont disponibles sur le sujet. Je propose dans cet article une analyse philosophique de la violence obstétricale, avec un accent particulier sur la manière dont cette violence est vécue et ressentie (“lived and experienced“) par les femmes, et sur les raisons pour lesquelles elle est souvent décrite non seulement en tant que violence au sens général du terme mais aussi comme violence de genre: violence exercée contre les femmes parce que ce sont des femmes. A cette fin, la phénoménologie féministe m’apparaît le cadre d’analyse le plus utile pour expliquer et rendre compte des sentiments vécus et décrits par de nombreuses victimes de cette violence, parmi lesquels: sentiment physique d’oppression, dévalorisation de soi, infantilisation physique et émotionnelle. Je crois que les perspectives de la phénoménologie féministe sont clef pour expliquer comment et pourquoi ce phénomène est de nature différente des autres types de violence médicale, “objectification“ et réification. La description que fait Iris Marion Young de l’existence des femmes dans un système patriarcal, placée en permanence sous le signe d’un « je ne peux pas » opprimant est au centre de mon analyse. Je défends l’idée que le corps en travail [de l’accouchement] est au moins potentiellement perçu comme antithétique du mythe de la féminité, sapant le modèle patriarcal de comportement corporel féminin et, de ce fait menaçant le pouvoir hégémonique. La violence, dès lors, apparaît nécessaire à la domestication de ces corps, pour leur rendre leur “féminité“.

Abstract (English)  :

Obstetric violence has been analyzed from various perspectives. Its psychological effects have been evaluated, and there have been several recent sociological and anthropological studies on the subject. But what I offer in this paper is a philosophical analysis of obstetric violence, particularly focused on how this violence is lived and experienced by women and why it is frequently described not only in terms of violence in general but specifically in terms of gender violence: as violence directed at women because they are women. For this purpose, I find feminist phenomenology most useful as a way to explain and account for the feelings that many victims of this violence experience and report, including feelings of embodied oppression, of the diminishment of self, of physical and emotional infantilization. I believe that the insights to be found in feminist phenomenology are crucial for explaining how and why this phenomenon is different in kind from other types of medical violence, objectification, and reification. Iris Marion Young’s description of feminine existence under patriarchy, as conformed by a perpetual oppressive “I cannot,” is at the center of my analysis. I argue that laboring bodies are at least potentially perceived as antithetical to the myth of femininity, undermining the feminine mode of bodily comportment under patriarchy and thereby seriously threatening the hegemonic powers. Violence, then, appears to be necessary in order to domesticate these bodies, to make them “feminine” again.

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Texte intégral (private) :

 ➡ Accès sous autorisation

Remarques :

p. 4-5: il y a des études sur les pratique invasives sans intérêt médical démontré, sur les femmes en travail, sans leur consentement explicite et parfois malgré leur refus.
Ces études montrent relations claire avec le syndrome de stress post- traumatique, études répertoriées par Fernández, I. O. (2013). PTSD and obstetric violence. Midwifery Today, 105, 49–68.
Analyse philosophique de la violence obstétricale décrit l’accouchement médicalisé comme contenant un élément impliciate de “metaphysical violence“, qui ébranle le sentiment de soi, etc. même si la violence n’est pas ressentie par la femme (Allison Wolf)
p. 6-7: Mais, selon l’auteur, ces analyses ignorent la question du genre. Au Vénézuéla, la loi qui reconnaît la violence obstétricale fait partie des lois organiques sur les droits des femmes à une vie sans violence; sa définition suggère qu’il s’agit de violence de genre.
De même, les termes utilisés par les femmes pour décrire leur vécu de la violence obstétrial: “birth rape“ (viol)
p. 7-8: sur “birth rape“, revue de littérature, notamment pour les accouchement très médicalisés. Raconte cas de Kelly, rapporté sur le site de l’organisation Human Rights in Childbirth : USA, épisiotomie forcée, dénigrement, la femme avait auparavant subi des viol)

Argument (français) :

Domaine de la philosophie. L’auteur part de son propre accouchement, en Israel. Le point de vue qu’elle défend est que la violence pendant l’accouchement est de nature différente des violences médicales, car il s’agit en plus d’une violence de genre.

Argument (English):

Domain of philosophy. The author starts from his own birth in Israel. The point of view she advocates is that violence during childbirth is different in nature from medical violence, as it is in addition to gender-based violence.

Argumento (português):

Domínio da filosofia. O autor começa a partir de seu nascimento em Israel. O ponto de vista que ela defende é que a violência durante o parto é diferente da violência médica, além da violência baseada no gênero.

Argumento (español):

Mots-clés :

➡ iatrogénie ; protocoles ; santé publique ; traumatismes ; violences gynécologiques et obstétricales violence obstétricale ; déontologie ; consentement éclairé

Auteur·e de cette fiche :

Import 19/03/2016 — 19 Mar 2016
➡ dernière modification : Bernard Bel — 26 Jun 2018

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