Choisissez votre fonte :
 Arimo
 Merriweather
 Mukta Malar
 Open Sans Condensed
 Rokkitt
 Source Sans Pro
 Se connecter


 Français 
 English 
 Português 
 Español 

[Valid RSS] RSS
bar

Base de données - (CIANE)

Présentation de cette base de données documentaires (site du CIANE)
Actuellement 3111 fiches
Chaîne YouTube (tutoriel)

https://ciane.net/id=2644

Créée le : 28 Oct 2015
Modifiée le : 16 Jan 2018

 Modifier cette fiche
Ne suivez ce lien que si vous possédez un mot de passe d’éditeur !


Partager : Facebook logo   Tweeter logo   Spécialisé

Notice bibliographique (sans auteurs) :

Obstetric violence: Medicalization, authority abuse and sexism within Spanish obstetric assistance. A new name for old issues? Master thesis, Faculty of Humanities Theses, Utrecht University

Auteur·e(s) :

Bellon Sanchez, S.

Année de publication :

2014

URL(s) :

http://dspace.library.uu.nl/handle/1874/298064

Résumé (français)  :

Violences obstétricales: médicalisation, abus de pouvoir et sexisme dans le système obstétrical espagnol. Un nouveau nom pour des questions anciennes ? En Espagne : le concept de violence obstétricale est récent, ainsi que sa diffusion. Des textes de loi en amérique latine (Venezuela 2007, Mexique 2007-2014, Argentine 2009). Militants et scientifiques définissent la violence obstétricale : type de violence genrée (“gender-based violence“) exercée par des professionnels de santé (“healthcare personnel“) sur les femmes et les foetus/enfants pendant la grossesse et la naissance. Elle se traduit par des formes de traitement déshumanisés, par la médicalisation et la pathologisation des processus reproductifs des femmes à travers l’appropriation de leurs corps, de leurs capacités reproductives et de leur sexualité Parmi les pratiques dénoncées: non information sur les procédures appliquées pendant l’accouchement, humiliations, comportement non respectueux, taux excessifs de césariennes, pratiques médicales pratiquées en routine sans preuve de leurs bénéfices (lavement, épisiotomie, sédatifs, position sur le dos imposée; ou pratique dont la nocivité est démontrée comme la manoeuvre de Kristeller). La dénonciation des violences obstétricales va généralement de pair avec celle de la médicalisation de l’accouchement, l’autoritarisme médical des attitudes sexistes dans le système de soins. En quoi le concept de violence obstétricale peut attier l’attention sur les pratiques patriarcales, médicalisantes et autoritaires qui ont cours en obstétrique ? Ce travail s’intéresse au cas l’Espagne, où des mouvements sur la naissance respectée commencent à utiliser ce concept. La recherche prend appui sur les critiques bio-politiques et féministes du système de santé, questions posées par les mouvements sur la santé des femmes, la défense des droits sexuels et reproductifs dans les pays occidentaux et en particulier de l’Espagne

Abstract (English)  :

Recently, Spain witnessed the emergence and widespread of the concept of ‘obstetric violence’. Some legal texts appeared in Latin-America (Venezuela 2007, Mexico 2007-2014, Argentina 2009), activists and scholars define the concept of ’obstetric violence’ as a kind of gender-based violenceexercised by healthcare personnel on women and fetuses/children during pregnancy and childbirth. This takes place in form of dehumanized treatments, medicalization and pathologizing of women’s reproductive processes through the appropriation of their bodies, reproductive capacities and sexuality. Harmful practices that have been reported in case files include: the denial of information about the procedures employed during the labor process, humiliations and miscarrying attitudes, excessive rates of cesarean birth, routine medical practices that do not have proven advantages for women and fetuses/children’s welfare (enemas, episiotomies, sedatives, supine position as mandatory, or practices that have been proven risky as the Kristeller‘s method). The reports made under the label of obstetric violence generally express severe misgiving about the medicalizing approach, professional authoritarianism and sexist attitudes towards pregnant women within the current healthcare system. Through the case of Spain this research aims to understand what are the possibilities of the concept of ’obstetric violence’ to raise awareness about the patriarchal, medicalizing and authoritarian practices that seem to take place within the field of obstetrics, since the concept has begun to be used within different movements related to respected childbirth claims in the country. The research departs from the work done by the biopolitical and feminist approaches to healthcare, the issues addressed by women’s health movements, the sexual and reproductive rights advocacy and respected childbirth’s statements in the Western context, with special emphasis in the context of Spain

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Texte intégral (public) :

Remarques :

Le chapitre 2 présente le cadre théorique : étude des genres, etc. Le chapitre 3 détaille les législations récentes d’Amérique latine. Le chapitre 4 présente le cas de l’Espagne. Notamment interview de l’associations El Parto es nuestro (fondée en 2004) et la Révolution des roses (2011). A lire: l’histoire des mouvements pour la santé des femmes et du militantisme naissance, en Espagne (mais en lien avec le monde). Les grandes questions des associations militantes: sur-médicalisation, pas de changement de pratiques malgré l’existence de recommandations, non application du droit au consentement libre et éclairé Les associations étudiées utilisent le concept “violence obstétricale“ dans leurs messages, mais une seule (La révolution des roses) le mentionne dans ses objectifs. Elles sont partagées sur l’idée d’introduire la notion en droit, comme cela a été fait en Amérique Latine; et en tout état de cause ce n’est pas leur priorité

Argument (français) :

Mémoire de master Espagne/Pays-Bas. Cherche à répondre à la question : Pourquoi, et comment les militants de la naissance utilisent maintenant le terme/concept de “violence obstétricale“ et qu’est-ce que ça peut leur apporter au niveau stratégique? en prenant appui sur l’exemple de l’Espagne.

Argument (English):

Argumento (português):

Argumento (español):

Mots-clés :

➡ violences gynécologiques et obstétricales violence obstétricale ; iatrogénie ; protocoles ; santé publique ; traumatismes ; déontologie ; consentement éclairé

Auteur·e de cette fiche :

Import 28/10/2015 — 28 Oct 2015
➡ dernière modification : Bernard Bel — 16 Jan 2018

Articles apparentés
Ciblé par #3059   Marie-Laure Franeczek (2018). Violence obstétricale : essai de définition à partir de la littérature scientifique. Mémoire de gynécologie et obstétrique. ➡ https://ciane.net/id=3059
Discussion (afficher uniquement le français)
 
➡ Réservé aux utilisateurs identifiés



 J'ai lu la charte des discussions et j'en accepte les conditions (voir la charte)

barre

Autre requête experte --- Autre requête simple

Création d'une fiche --- Importation de fiches

Gestion des utilisateurs --- Sauvegarder la base de données --- Contact

bar

Cette base de données créée par l'Alliance francophone pour l'accouchement respecté est gérée
par le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE, https://ciane.net).
Elle est alimentée par les contributions de bénévoles intéressés par le partage des informations scientifiques.
Si vous approuvez ce projet, vous pouvez nous aider de plusieurs manières :
(1) devenir contributeur sur cette base, si vous avez un peu d'expérience en documentation
(2) ou soutenir financièrement le CIANE (voir ci-dessous)
(3) ou devenir membre d'une association affiliée au CIANE.
Connectez-vous ou créez un compte pour suivre les modifications ou devenir éditrice.
Contactez bibli(arobase)ciane.net pour plus d'informations.

Valid CSS! Valid HTML!
Nos ressources servent principalement à couvrir les frais d’hébergement des sites
et bases de données, l’impression de flyers et occasionnellement des frais de transport.
Les donateurs particuliers peuvent demander un reçu fiscal du CIANE donnant droit, en France, à une
réduction d’impôt égale à 66 % du montant dans la limite de 20% du revenu imposable (voir texte)