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Notice bibliographique (sans auteurs) : | Standard term of pregnancy. Midwifery Today Int Midwife. 2004 Winter;(72):51-3. |
Auteur·e(s) : | Dubreuil VL. |
Année de publication : | 2005 |
URL(s) : | |
Résumé (français) : | Qu’est ce? Cette question a été soulevée en début d’année durant une discussion avec ma partenaire doula, qui a vécu en Grande Bretagne depuis 20 ans, et est une des sage femmes avec qui je travaille. Elle accompagne uniquement des accouchements à la maison ce qui est très rare en France. Le cas de la mère dont nous étions en train de discuter avait un travail tardif mais n’était pas en dépassement de terme d’après les terme officiel de grossesse ici en France (37 à 47 semaines d’aménorrhées). La sage femme exprimait son malaise du fait de cette attente. Ma partenaire doula et moi-même avions des sentiments différents, mais nous savions que nous étions influencés par les pratiques des sages-femmes américaines et anglaises. J’avais été choqué en Décembre dernier par le positionnement du chef de maternité d’un hôpital privé (une petit unité sans résident, dans lequel les sages-femmes accompagnent des naissances « normales » et où les obstétriciens sont appelés uniquement en cas de complications). Cet obstétricien expliquait à ma cliente et à moi-même que si elle ne débutait pas son travail de manière naturelle, elle serait appelée à 41+1 pour un touché vaginal pour vérifier son col et serait provoquée à 41+2. Attendre jusqu’à 42 semaines nécessitait des contrôles journaliers pour lesquels il n’avait ni le temps ni l’espace. Il a expliqué clairement que c’était une question de temps et d’argent. Un mois plus tard, une de mes clientes m’a rapporté l’histoire de l’accouchement à la maison prévu par son frère et sa belle-sœur, à Londres. Les docteurs avaient mis beaucoup de pression sur la mère durant la grossesse sur la longueur du terme, du fait d’un diabète gestationnel. Ils ont commencé à parler de déclenchement. Les parents n’étaient pas à l’aise avec cette idée et à ce moment notre cliente m’a demandé de l’adresser à quelqu’un qui pourrait les aider. Nous les avons adressé au « National Childbirth Trust » et à la doula la plus douce que nous connaissons là bas. Cette doula (Liliana Lammers) et son très reconnu partenaire docteur (Dr Michel Odent) étaient une bonne équipe. Le docteur a conseillé d’attendre, à la condition que la santé du bébé et que la quantité de liquide soit vérifiée chaque jour à l’hôpital local. La mère avait déjà attendu plusieurs semaines après ce qui était supposé être son terme. Finalement, le travail s’est déclenché naturellement à la maison. Le docteur et la doula vinrent la voir et après quelques heures d’observation décidèrent qu’il était plus sage pour la mère d’accoucher à l’hôpital. Le docteur et la doula n’étaient pas à l’aise avec le long pré travail, quand à presque 44 semaines, la santé du bébé et la quantité de liquide n’avaient pas été vérifiés depuis 5 jours. Finalement, la mère eu une naissance par voie basse sans médicamentation à l’hôpital. Après avoir entendu cette histoire, j’ai suggéré qu’il serait intéressant de collectionner les déterminations de terme officiels et les différentes routines dans d’autres pays de façon à nous donner autre chose qu’un seul protocole Français sur lequel baser nos pratiques. Alors, j’ai envoyé la question à chaque sage femme dont j’avais l’adresse lors de la dernière conférence des sages femmes à Paris. En plus de cette motivation, il y avait également ma propre curiosité sur les relations entre les termes officiels dans chaque pays et les habitudes et routines. La plus significative (parce que la plus unique) réponse, d’après moi, vient des pays bas, où la physiologie est une priorité. |
Abstract (English) : | What is it? This question arose early this year during a discussion with my doula partner, who lived in Great Britain for 20 years, and one of the midwives I work with, who attends only homebirths, which is very rare in France. The mom whose case we were discussing was late going into labor but not postdated according to the official pregnancy term here in France (37-42 WA--"weeks of amenorrhea"). The midwife expressed her discomfort with waiting. My doula partner and I felt differently, but we knew we were influenced by American and British midwives’ practices. I had been shocked the previous December by the position of the chief of the maternity department in a private hospital (a small unit with no residents, in which nurse-midwives attend "normal" births and obstetricians are called in case of complications only). This OB explained to my client and me that if she didn’t go into labor naturally, she would be called at 41 + 1 for a vaginal exam to check her cervix and would be induced at 41 + 2. Waiting until 42 weeks requires daily checks, for which he has neither the room nor personnel. He clearly stated that it was a matter of management of time and finances. A month later one of our clients reported the story of her brother and sister-in-law’s planned homebirth in London. Their doctors had put a lot of pressure on the mother during her pregnancy with gestational diabetes regarding her length of term. They started to talk about induction. The parents didn’t feel comfortable with this, and at that point our client had asked me to refer them to someone who could help them there. We referred them to the National Childbirth Trust and to the sweetest doula we know there. This doula (Liliana Lammers) and her famous doctor partner (Dr. Michel Odent) were a good match. The doctor advised waiting, on the condition that the health of the baby and the amount of fluid be checked daily at the local hospital. The mother had already been waiting several weeks past what was supposed to be her term. Finally, she went naturally into labor at home. The doctor and the doula came and, after some hours of observation, decided it would be wiser for the mother to deliver in the hospital. The doctor and doula were not comfortable with the prolonged prelabor, when, at nearly 44 weeks, the health of the baby and the amount of fluid had not been checked for five days. The mother finally had a vaginal birth without drugs at the hospital. After hearing this story, I suggested it would be interesting to collect the official lengths of term and the different routines in other countries as a learning tool and in order to give us something other than French protocol on which to base our practice. So I sent the question to every midwife for whom I had an e-mail address from the last Midwifery Today conference in Paris. Beyond this motivation was my own curiosity regarding the relationship between the official term in each country and its uses and routines. The most significant (because the most unique) answer, in my opinion, is from The Netherlands, where physiology is a priority. |
Sumário (português) : |
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Resumen (español) : |
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Remarques : | |
Argument (français) : | |
Argument (English): |
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Argumento (português): |
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Argumento (español): |
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Mots-clés : | ➡ lieu de naissance ; accouchement à domicile ; accouchement planifié à domicile ; protocoles ; déclenchement ; dépassement de terme ; consentement éclairé |
Auteur·e de cette fiche : | Cécile Loup — 03 Dec 2005 |
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