Abstract (English)
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| Department of Obstetrics and Gynaecology, Cambridge University, Cambridge, UK. gcss2@cam.ac.uk
BACKGROUND: Caesarean section is associated with an increased risk of disorders of placentation in subsequent pregnancies, but effects on the rate of antepartum stillbirth are unknown. We aimed to establish whether previous caesarean delivery is associated with an increased risk of antepartum stillbirth.
METHODS: We linked pregnancy discharge data from the Scottish Morbidity Record (1980-98) and the Scottish Stillbirth and Infant Death Enquiry (1985-98). We estimated the relative risk of antepartum stillbirth in second pregnancies using time-to-event analyses.
FINDINGS: For 120633 singleton second births, there were 68 antepartum stillbirths in 17754 women previously delivered by caesarean section (2.39 per 10000 women per week) and 244 in 102879 women previously delivered vaginally (1.44; p<0.001). Risk of unexplained stillbirth associated with previous caesarean delivery differed significantly with gestational age (p=0.04); the excess risk was apparent from 34 weeks (hazard ratio 2.23 [95% CI 1.48-3.36]). Risk was not attenuated by adjustment for maternal characteristics or outcome of the first pregnancy (2.74 [1.74-4.30]). The absolute risk of unexplained stillbirth at or after 39 weeks’ gestation was 1.1 per 1000 women who had had a previous caesarean section and 0.5 per 1000 in those who had not. The difference was due mostly to an excess of unexplained stillbirths among women previously delivered by caesarean section.
INTERPRETATION: Delivery by caesarean section in the first pregnancy could increase the risk of unexplained stillbirth in the second. In women with one previous caesarean delivery, the risk of unexplained antepartum stillbirth at or after 39 weeks’ gestation is about double the risk of stillbirth or neonatal death from intrapartum uterine rupture.
PMID: 14654315 [PubMed - indexed for MEDLINE]
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Comentários :
| Voir discussion de la manière dont cet article a été traité par les médias sur le memorandum de Virginia Barbour: http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200304/cmselect/cmsctech/399/399we10.htm
La manière dont cet article a été popularisé par The Lancet et d’autres médias alimente une controverse sur le libre accès aux publications scientifiques.
Virginia Barbour, éditrice scientifique et médicale de ce journal pendant 4 ans et demi, ne met pas en cause le sérieux de l’étude, dont elle souligne qu’elle a été réalisée par des organismes publics indépendants, mais son interprétation orientée, selon elle, qui découle du fait que les éditeurs commerciaux de ces revues (Elsevier dans le cas de The Lancet) ne permettent l’accès public qu’aux résumés des articles. Elle souligne que des journaux comme "The Guardian" n’ont conservé que l’information "la césarienne double le risque de mort in utero dans une grossesse suivante", sans mentionner le risque absolu qui est très faible dans les deux cas: il est de 1.1 pour mille chez les femmes qui ont eu une césarienne, et de 0.5 pour mille chez les autres. Voir les points 4, 5 et 6 de son memorandum: http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200304/cmselect/cmsctech/399/399we10.htm
Après avoir cité d’autres exemples, V. Barbour annonce donc qu’elle quitte The Lancet pour rejoindre "Public Library of Science", un organisme sans but lucratif qui s’est donné comme priorité de diffuser gratuitement les articles scientifiques dans leur intégralité. Sur ce point, je lui donne entièrement raison. Il y a longtemps que ces maisons d’édition commerciales sont sur la sellette, et pas seulement pour les publications médicales. Dans un stage de formation à l’INIST, on nous a expliqué que la nouvelle politique serait de faire payer la publication à la source (par l’auteur ou son labo) et de bénéficier d’abonnements gratuits sur Internet; les éditeurs y gagneraient autant, et les labos s’y retrouveraient aussi en ne payant plus de coûteux abonnements. Enfin, le public, les citoyens, auraient un libre accès à l’information scientifique qui, pour une grande part, a été payée de ses deniers, les organismes de recherche étant financés par nos impôts, plus (pour la médecine et les sciences de la vie) une part des profits que les labos pharmaceutiques et industriels de l’agro-alimentaire font sur le dos des consommateurs…
Mais je ne donne pas pour autant raison à V. Barbour en ce qui concerne cet article. En effet, le résumé accessible au grand public contient bien l’information que "The Guardian" a négligé de reproduire… Le problème n’est donc pas du côté de The Lancet mais de celui des médias, même "sérieux". Plus généralement, c’est un problème des médias qui se posent en médiateurs incontournables entre les sources d’information fiables et les citoyens. Dans le domaine médical, un grand nombre de médiateurs s’interposent aussi, voir par exemple l’infantilisme cultivé dans la plupart des établissements pour ce qui concerne les préparations à la naissance…
Bernard Bel Extrait d’un message sur la liste Re-Co-Naissances, 26 janvier 2005
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