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Database - (CIANE)

Description of this bibliographical database (CIANE website)
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Created on : 20 Apr 2004
Modified on : 01 Dec 2007

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Bibliographical entry (without author) :

L’épisiotomie remise en question. Publication électronique de l’Université de Laval, Canada, 9 juin 1994.

Author(s) :

Hamann J.

Year of publication :

1994

URL(s) :

http://www.ulaval.ca/scom/Au.fil.des.evenements/19…

Résumé (français)  :

Cette pratique médicale courante favoriserait, dans certains cas, les problèmes qu’elle devrait prévenir.

Une étude réalisée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval montre que l’épisiotomie, une intervention chirurgicale très fréquemment pratiquée chez les patientes au moment de l’accouchement dans le but de faciliter la sortie du bébé et de prévenir les déchirures du périnée chez la mère, multiplie par trois les risques de déchirures sévères du périnée. L’épisiotomie est réalisée en pratiquant une incision entre la vulve et l’anus et, encore aujourd’hui, cette intervention est pratiquée de façon routinière dans les salles d’accouchement. L’étude réalisée par Michel Dallaire, Annie Tremblay, Lucie Baillargeon, Michel Labrecque, Jean-Jacques Pinault et Suzanne Gingras, a porté sur 6522 femmes ayant accouché pour la première fois à l’Hôpital du Saint-Sacrement de Québec entre janvier 1985 et mai 1993.

Parmi les femmes sujettes à l’étude, 4390 (67,3%) ont subi une épisiotomie médiane, ce qui démontre bien le recours encore très fréquent à cette intervention. Les médecins ont diagnostiqué des déchirures sévères du périnée chez 1 002 (15,4%) des 6522 patientes. Parmi les femmes qui ont subi une épisiotomie au moment de l’accouchement, cette proportion est de 20,6% alors qu’elle n’est que de 4,5% chez celles qui n’ont pas subi cette intervention. Une fois tous les autres facteurs pris en considération, notamment l’usage des forceps et des ventouses, le poids du bébé et l’expérience du médecin, le risque de connaître des déchirures graves du périnée à la suite d’un accouchement est approximativement trois fois plus élevé pour les femmes qui ont eu une épisiotomie que pour celles qui n’ont pas eu d’épisiotomie.

À l’Hôpital du Saint-Sacrement, on a observé, au cours des dernières années, une réduction importante des interventions médicales (épisiotomie, forceps) lors des accouchements par voie vaginale et la fréquence des déchirures graves du périnée a également diminué. En 1985- 1987, 78% des femmes qui accouchaient d’un premier enfant à cet hôpital subissaient une épisiotomie alors qu’en 1991-1993, il n’y en avait plus que 56% . Pendant la même période, la fréquence des déchirures graves passait de 17,2% à 12,6%. Les chercheurs concluent que si l’épisiotomie est restreinte aux cas où elle est vraiment justifiée, il y a réduction de l’incidence des déchirures du périnée.

Ces résultats ont été présentés dans le cadre de la 6e Journée québécoise de la recherche en médecine familiale qui se déroulait le 27 mai à Sainte -Foy. Organisé par le Département de médecine familiale de l’Université Laval, avec la collaboration de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec et le Groupe québécois de la recherche en médecine familiale, cet événement avait pour thème “Favoriser la recherche interdisciplinaire”.

Pourquoi les médecins continuent-ils à pratiquer des épisiotomies si cette intervention accroît les problèmes qu’elle est sensée prévenir?

“L’épisiotomie n’est pas à proscrire totalement, a précisé le professeur Michel Labrecque, lui-même un médecin de famille qui pratique des accouchements. Lorsque la vie du bébé est en danger et qu’il faut le sortir rapidement, l’épisiotomie est justifiée. C’est plutôt l’épisiotomie de routine qu’il faut remettre en question mais la pratique médicale est prudente face aux changements. Il y a trente ans, les médecins endormaient encore les femmes au moment où elles donnaient naissance à leur enfant. Il y a dix ans à peine, les médecins croyaient qu’une femme qui avait eu une césarienne devait forcément avoir des césariennes pour tous ses accouchements successifs: césarienne un jour, césarienne toujours. Heureusement, la pratique se remet en question ce qui amène des changements. C’est par la présentation de résultats de recherche dans des rencontres scientifiques comme celle-ci et en diffusant de l’information dans la population que les choses évoluent.”

Abstract (English)  :

Sumário (português)  :

Resumen (español)  :

Comments :

Argument (français) :

Pourquoi les médecins continuent-ils à pratiquer des épisiotomies si cette intervention accroît les problèmes qu’elle est sensée prévenir?

Argument (English):

Argumento (português):

Argumento (español):

Keywords :

➡ perineal/vaginal tears ; episiotomy

Author of this record :

Cécile Loup — 20 Apr 2004

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