Ils parlent du CIANE: petite revue de presse

Metagenex : fin du conflit entre les découvreurs et les investisseurs d'un test dépistant des cancers.

15 janvier 2010 Le Monde

Annie Kahn

Les chercheurs ont récupéré une partie des brevets. La polémique, exemplaire des difficultés que pose la valorisation de la recherche publique, avait entraîné la démission du patron de l'Inserm en 2007 Depuis plus de trois ans, l'oncologue Patrizia Paterlini-Bréchot, responsable d'un laboratoire de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et fondatrice de la société Metagenex, se battait pour récupérer ses inventions. C'est désormais chose faite. Un accord signé en décembre 2009 avec les investisseurs de sa société - Axa Private Equity et Banexi Ventures Partners - ainsi qu'avec le dirigeant de Metagenex, David Znaty, lui permet d'exploiter à nouveau les licences des brevets déposés pour protéger ses inventions, révèle un communiqué publié lundi 11 janvier par le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane). (…)


L’accouchement à domicile, retour aux sources ou source d’ennuis ?

8 septembre 2009 Ecotidien

Posté par : Juliette Speranza

En 2009, entre 1 et 2 % des 820 000 naissances annuelles se font à domicile, en France, selon le Ciane (Collectif inter-associatif autour de la naissance). Ce choix, qui n’est plus l’apanage des hippies ou des mystiques, est celui de parents qui souhaitent un accouchement plus humain, plus respectueux, hors d’un système trop technique et médicalisé.

article complet


Les foetus perdus

15 Octobre 2009 L'Express

C'est l'un des examens les plus redoutés par les femmes enceintes. L'amniocentèse consiste à prélever un peu du liquide amniotique pour repérer des anomalies chromosomiques chez le foetus, comme la trisomie 21. Pratiquée à l'aide d'une longue aiguille, l'intervention est risquée puisqu'elle provoque une fausse couche dans 1 % des cas. Chaque année, de 500 à 700 foetus sont perdus de cette façon, s'indigne le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane). Ce groupement d'associations milite pour que la méthode soit remplacée par un test parfaitement inoffensif, l'Iset. A partir d'une simple prise de sang, il permet d'isoler les rares cellules foetales circulant dans les vaisseaux de la mère. Le hic : voilà trois ans que le test est bloqué par des querelles de brevet...


Le Ciane : des usagers poussent les soignants vers plus de qualité

15 mai 2009 Revue Prescrire 2009,  29 (307) : 376-378. accès libre

autre article dans le même numéro

L'épisiotomie prophylactique : une pratique débattue par le Ciane accès libre


Trop d'épisiotomies

14 mai 2009 L´Express

Médecins et sages-femmes ont le bistouri facile quand se pose la question de l'épisiotomie au cours d'un accouchement. Le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane), regroupant des associations d'usagers, déplore un recours trop systématique à cette incision du périnée. Ce geste est pratiqué dans près de 50 % des naissances en France, alors que d'autres pays ont modifié leurs pratiques pour atteindre des taux bien inférieurs, 13 % en Grande-Bretagne et 6 % en Suède. Le geste est destiné à éviter un déchirement lors du passage du bébé, mais il provoque, trop souvent, des douleurs persistantes et des hémorragies.


Un nouveau test prénatal de la mucoviscidose

31 Janvier 2009 Le Monde

Extrait :

Le Collectif interassociatif sur la naissance (Ciane) a annoncé, mardi 27 janvier, qu'une équipe de chercheurs français venait, pour la première fois au monde, de valider expérimentalement une méthode « non-invasive » de diagnostic prénatal de la mucoviscidose. Cette méthode a été mise au point par une équipe dirigée par le professeur Patrizia Paterlini-Bréchot (unité Inserm 807 ; hôpital Necker - Enfants Malades, Paris). Elle consiste à pratiquer un prélèvement du sang de la future mère dans lequel sont identifiées des traces d'ADN foetal après un filtrage permettant d'isoler des cellules foetales circulant dans le sang maternel.


De plus en plus de femmes souhaitent un accouchement moins médicalisé

La Croix

22 janvier 2009 La Croix

Une association de praticiens, le groupe « Naissances », lance ce matin un appel en faveur des maisons de naissance. Des gynécologues mettent en garde sur la sécurité Julie garde un « très beau souvenir » de son accouchement. À 30 ans, cette Lyonnaise a mis au monde son premier enfant il y a deux mois dans la « salle nature » de la maternité de Givors (Rhône), qui propose aux futures mères un accouchement dit « physiologique », où l’intervention médicale est limitée au strict nécessaire (la salle étant toutefois attenante au plateau technique). « Il y avait une baignoire pour calmer la douleur des contractions, je pouvais bouger à ma guise et j’ai pu accoucher sans péridurale, comme je le souhaitais », raconte la jeune femme. Pourquoi ce choix ? « Pour me sentir vraiment mère et responsable, j’avais besoin d’aider mon bébé à venir au monde. Avec la péridurale, j’aurais eu l’impression de le laisser se débrouiller tout seul. » Comme Julie, un nombre croissant de femmes souhaitent enfanter dans un environnement moins médicalisé, avec un suivi personnalisé. « Nous avons de plus en plus d’appels sur ce sujet », témoigne Chantal Ducroux-Schouwey, présidente du Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane), qui rassemble des usagers. (…)

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2362924&rubId=788


Le diagnostic prénatal de la trisomie 21 est souvent mal compris

9 janvier 2009 La Croix

(…)

Présidente du Ciane (Collectif interassociatif autour de la naissance), Chantal Ducroux-Schouwey résume ainsi la situation : « À partir du moment où on accepte une prise de sang, c’est une vraie machine qui se met en route et les futures mères se retrouvent face à des décisions douloureuses qu’elles n’avaient pas forcément envie de prendre. » D’autant qu’elles doivent parfois décider dans de mauvaises conditions. « Les femmes n’ont pas le temps de réfléchir sereinement, poursuit Chantal Ducroux-Schouwey. Si les résultats sanguins ne sont pas bons – ce qui, encore une fois ne veut pas dire que l’enfant est trisomique –, on leur propose immédiatement une amniocentèse : je connais une maman qui a eu les résultats du dépistage le lundi et un rendez-vous pour l’amniocentèse le vendredi ! »


La maternité accueille le premier bébé de 2009.

2 janvier 2009. Centre presse. Les journaux du midi

Marianne Amat.

Cette année, la maternité de Villefranche développe son réseau, en se rapprochant notamment de Figeac et des sages-femmes libérales, sous l'égide du CHU Paule-de-Viguier de Toulouse.

La maternité de Villefranche assoit sa réputation. Entrée comme les autres maternités de Midi-Pyrénées dans le réseau Matermip, autour de la femme enceinte et de l'enfant avec le centre hospitalier universitaire Paule-de-Viguier à Toulouse en 2004, elle développe le réseau avec la maternité de Figeac et les sages- femmes libérales. Le plan de périnatalité en cours comprend trois axes : les protocoles médicaux, les expositions de cas compliqués par télé-médecine (piloté à distance par le CHU) et une enquête pour améliorer le taux de risque autour de la naissance. Parallèlement, elle met en place un réseau Ville-Hôpital avec Médicercle (association de médecins libéraux, la Protection maternelle et infantile et les sages-femmes libérales) et un réseau d'hospitalisation à domicile (HAD) se met en place simultanément. Depuis plusieurs années, une surmédicalisation de l'accouchement avait provoqué une augmentation des déclenchements, des épisiotomies et des césariennes ; le Ciane (Collectif associatif autour de la naissance en France) a réclamé l'appartenance de la santé aux usagers. «Je prends acte de la volonté de certaines femmes


L'accouchement à l'hôpital ou en clinique garantit davantage de sécurité qu'une...

4 décembre 2008 Aujourd'hui en France

A.E.

L'accouchement à l'hôpital ou en clinique garantit davantage de sécurité qu'une naissance à la maison. C'est le message du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) , trois mois après le décès d'un bébé suite à un accouchement à domicile pratiqué illégalement par une fausse sage-femme en Ariège. Réuni aujourd'hui, il rappelle que si la mortalité des femmes en couches et des nourrissons a baissé dans les pays riches, c'est grâce à la médicalisation et au suivi en milieu hospitalier. Pourtant, selon le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane), la demande des femmes pour accoucher à domicile est en forte augmentation. Cela représenterait désormais 1 à 2 % des 820 000 naissances annuelles.


« Elles veulent un suivi personnalisé »

4 décembre 2008 Aujourd'hui en France

A.E.

Pour la présidente du Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane), il n'existe aucune preuve qu'un accouchement à domicile, pratiqué par une vraie sage-femme - ce qui n'était pas le cas dans l'Ariège - et sur des futures mères à bas risques, comporte davantage de dangers qu'à l'hôpital. « Des naissances à la maison, il y en a chaque année. S'il y avait des accidents, vu ce qui s'est passé dans l'Ariège, on le saurait », souligne Chantal Ducroux-Schouwey. Pour elle, le risque se situe dans le faible nombre de sages-femmes légales pratiquant ce type de naissance. « Une soixantaine en France. Elles ne peuvent répondre à la demande. Du coup, certaines femmes sont tentées d'accoucher seules chez elles, sans aucune aide - le Samu constate une augmentation de ses interventions pour des accouchements inopinés. Ou alors avec l'aide de personnes non habilitées pour cela, comme en Ariège.

« Les mères ont besoin d'un suivi global, c'est-à-dire d'être accompagnées par la même personne du début jusqu'à la fin, ce qui n'est pas le cas à l'hôpital. Elles veulent un suivi plus personnalisé. Par ailleurs, elles réclament le droit de disposer de leur corps comme bon leur semble. »


25 % des Françaises voudraient accoucher chez elles

4 décembre 2008 Aujourd'hui en France

816 500 naissances recensées en France en 2007. 25 % des Françaises voudraient accoucher chez elles, selon le Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane). 1 à 2 % des naissances auraient lieu à domicile, selon le Ciane. Plus de 95 % des femmes se déclarent « très ou plutôt satisfaites » des conditions de naissance de leur enfant, selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques réalisée par Ipsos. Une soixantaine de femmes par an, en France, meurent pendant leur grossesse, lors de l'accouchement ou dans les semaines qui suivent, selon l'InVS. Soit un taux de mortalité maternelle de 7,5 pour 100 000 naissances. 33,7 ans. C'est l'âge moyen des mères qui décèdent en couches, principalement dans les hôpitaux (84 %) mais aussi dans les cliniques (10 %) et à domicile (6 %).


La trisomie 21 bientôt dépistée par un test sanguin;

17 Octobre 2008 Le Figaro

Ces nouveaux examens permettront de détecter dans le sang de la future maman la présence, chez le foetus, du chromosome associé à la pathologie.

Cabut, Sandrine

LE DÉPISTAGE prénatal de la trisomie 21 pourrait bientôt reposer sur un simple examen du sang maternel, aussi fiable qu'une amniocentèse mais beaucoup moins risqué pour le foetus. Plusieurs équipes sont en compétition avec des tests dont le principe commun est d'analyser le matériel génétique foetal circulant dans le sang maternel. Ils peuvent ainsi détecter la présence du chromosome surnuméraire qui caractérise les trisomies. L'enjeu est de taille : la trisomie 21 concerne en moyenne une grossesse sur 700, une sur 100 quand la mère a plus de 40 ans.

(…)

Une association d'usagers, le Collectif interassociatif sur la naissance (Ciane), demande instamment aux autorités de reprendre le programme de recherche prévu pour valider ce test français dans le dépistage de la trisomie 21.

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L'accouchement à domicile fait des adeptes

8 octobre 2008 Le Figaro

Delphine de Mallevoüe

Il n'est plus l'apanage des « baba cool ». Quelque 3 à 5 % des femmes choisiraient cette option.

L'ACCOUCHEMENT à domicile (AAD) n'est plus un phénomène anecdotique en France. On observe une augmentation très nette ces cinq dernières années (1 % des naissances, soit 8 200 bébés par an, contre 0,5 %) mais c'est surtout la demande qui est de plus en plus forte. Alors que certains professionnels l'estiment entre 3 et 5 % des grossesses, d'autres, comme le collectif Évolutionnaire AAD, affirment que 25 % des Françaises sont désireuses d'accoucher chez elles. Une donnée qui vient nuancer la dernière enquête de la Drees, réalisée par l'institut Ipsos, où plus de 95 % des femmes se déclarent « très ou plutôt satisfaites » des conditions de la naissance de leur enfant. Dans le monde, ce sont 90 % des bébés qui naissent à domicile (…)

« Beaucoup de femmes reconsidèrent la naissance comme un événement intime et familial de la vie », explique Chantal Ducroux-Schouwey, présidente du Ciane, un collectif pour la personnalisation de l'accouchement. (…)

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Gynécologie-obstétrique : Le déclenchement artificiel du travail : Recommandations

13 juin 2008 NEWS Press

Haute Autorité de Santé

La Haute Autorité de Santé publie des recommandations professionnelles portant sur le déclenchement artificiel du travail à partir de 37 semaines d'aménorrhée, à la demande du Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane).

L'objectif de ces recommandations professionnelles est d'homogénéiser les pratiques en matière de déclenchement artificiel du travail à partir de 37 semaines d'aménorrhée et d'éviter les risques liés à ces pratiques. Est considérée comme grossesse à terme toute grossesse de 37 à 41 semaines d'aménorrhée.

Les thèmes abordés dans ces recommandations sont :

  • Le déclenchement artificiel du travail pour indications médicales (dépassement du terme, rupture prématurée des membranes, diabète, etc.) ;
  • le déclenchement artificiel du travail pour indications non médicales ;
  • les méthodes de déclenchement artificiel du travail ;
  • la surveillance du déclenchement artificiel du travail.

Par ailleurs, sont proposés des éléments d'information sur le déclenchement artificiel du travail (définition, indications, déroulement, inconvénients, risques, etc.) qui peuvent être donnés aux femmes enceintes, par exemple sous la forme d'un document écrit.

Ces recommandations sont destinées en premier lieu aux gynécologues-obstétriciens et également aux sages-femmes, médecins anesthésistes-réanimateurs, pédiatres, généralistes et intervenants dans le cadre de la PMI.


Avis du Conseil national de l'Ordre des sages-femmes concernant la concertation sur l'expérimentation des maisons de naissance

28 mars 2008 NewsPress

1/Le constat:

- Un grand nombre de femmes refuse une prise en charge médicalisée de l'accouchement, en argumentant que l'accouchement est un phénomène normal.

- Les sages-femmes libérales sont l'objet de demandes d'accouchement à domicile, de plus en plus nombreuses.

- Par courrier électronique, le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes a, tous les jours, des demandes de ce type de prise en charge de la part de futurs parents.

- Ne trouvant pas de sage-femme ou de très rares sages-femmes assurant l'accouchement à domicile, des femmes prennent le risque d'accoucher toutes seules, ou seules avec une doula, voire appellent la sage-femme libérale au tout dernier moment, mettant la parturiente, le nouveau-né et la sage-femme dans une situation de risques maximale.

- Force est de constater que l'offre de soins, dans le domaine de l'obstétrique, doit changer. Les usagers, dont le CIANE nous y obligent. (…)

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Bien accoucher aujourd'hui; Les maternités au banc d'essai; Bien accoucher aujourd'hui

20 mars 2008 L´Express

Pierre Falga; Estelle Saget

 (…)

A quand l'accouchement à domicile et la création de maisons de naissances tenues par des sages-femmes ? Des associations d'usagers (1), créées au début des années 2000, militent pour ces alternatives au dispositif actuel. Leurs positions restent pour l'instant minoritaires: en cas de difficulté imprévue, l'accès à un plateau technique se révèle décisif pour la vie de la mère et celle de l'enfant. Leurs interventions ont le mérite, en tout cas, d'avoir lancé le débat sur les excès de la médicalisation.

Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane, http://ciane.net ).

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Un week-end pour savoir comment naissent les bébés

24 septembre 2007 La Nouvelle République du Centre Ouest

M.A.

Quelques hommes, beaucoup de femmes et des bébés : le colloque « féminisme et naissance », a attiré un bon public ce week-end, à Châteauroux. Dimanche matin, par exemple, la salle Gaston-Couté de Belle-Isle avait fait le plein. Dans l'assistance, beaucoup de professionnels, médecins, sages-femmes, infirmières, élèves, venus d'un peu partout en France mais aussi de Belgique ou du Québec, écouter et débattre de la question en apportant chacun leur vécu, leurs expériences, leurs témoignages.

Après une journée passée à explorer le versant historique du thème - « Le vécu de la grossesse et de l'accouchement chez les femmes des XVIII et XIX siècle », « les luttes pour la liberté de la contraception et de l'avortement dans les années soixante-soixante-dix » -, la seconde journée du colloque, troisième du genre organisé par la Société d'histoire de la naissance, présidée par Marie-France Morel, se penchait sur l'époque et les pratiques actuelles. Parmi les intervenants de cette session dominicale, Anne Evrard, du collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE) qui a pour objectif une meilleure information des parents visant à restaurer leur confiance et leur liberté de choix. Aujourd'hui, selon un constat répandu, l'heure est plutôt à « l'hypermédicalisation » à « l'instrumentalisation de l'accouchement », comme si cet acte naturel avait été « médicalement confisqué » aux femmes. « Certains plateaux accueillent 4 à 5.000 patientes par an. Pour des raisons économiques, des services de maternité se transforment en accouchoirs », a déploré Anne Evrard, venue avec son dernier-né à qui elle a donné le sein sur l'estrade.

L'intervention de Jeanne Weiss-Rouanet, médecin anesthésiste, sur la péridurale a également été beaucoup appréciée. Elle a su brillamment démontrer avec humour et émotion que derrière la « péri » hier diabolisée, aujourd'hui systématisée, se jouaient d'importants enjeux de société.


Accouchement : ne pas appuyer sur le ventre

24 avril 2007 Le Monde

Appuyer sur le ventre de la femme pour accélérer l'accouchement est une pratique qui doit être " abandonnée ", a indiqué, jeudi 19 avril, la Haute Autorité de santé (HAS). C'est à la demande du Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane) que la HAS s'est penchée sur ce vieil usage. Selon les experts, cette pratique, définie comme " l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la deuxième phase de l'accouchement, allant de la dilatation complète du col de l'utérus à la naissance de l'enfant ", entraîne " un vécu traumatique des patientes et de leur entourage " et peut être à l'origine de " complications, rares mais parfois graves ". Cette manoeuvre, appelée " expression abdominale ", reste " d'usage fréquent ", alors qu'elle n'est " ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée " et " très rarement répertoriée dans le dossier de la patiente ", relève la HAS. Dans les situations qui nécessitent d'écourter la deuxième phase de travail, les experts recommandent le recours, en fonction du contexte de clinique, " à une extraction instrumentale (forceps, ventouses, spatules) ou à une césarienne ".


Appuyer sur le ventre de la femme qui accouche : une pratique condamnée

19 avril 2007 Agence France Presse

L'"expression abdominale" qui consiste à appuyer sur le ventre de la femme pour l'aider à accoucher est une pratique qui doit être abandonnée, selon la Haute Autorité de Santé (HAS) qui évoque des "complications rares, mais parfois graves".

"L'expression abdominale est définie comme l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la 2e phase de l'accouchement, période allant de la dilatation complète du col de l'utérus à la naissance de l'enfant par les voies naturelles", selon l'HAS.

Cette pratique reste d'après les experts d'usage fréquent, mais sa fréquence réelle est inconnue. D'ailleurs, "cette manoeuvre n'est ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée" et "très rarement répertoriée dans le dossier de la patiente", constate l'HAS.

L'HAS propose une évaluation des bénéfices et des risques de ce vieil usage et émet des recommandations à ce sujet à la suite d'une demande du Collectif Interassociatif Autour de la Naissance (Ciane : www.ciane.net)

Selon l'HAS, "le vécu traumatique des patientes et de leur entourage, et l'existence de complications, rares mais parfois graves, justifient l'abandon de la pratique de l'expression abdominale".

"Dans les situations qui nécessitent d'écourter la 2e phase de travail, il est recommandé le recours, en fonction du contexte clinique, à une extraction instrumentale (forceps, ventouse obstétricale, spatules) ou à une césarienne".

"Si une expression abdominale est pratiquée malgré les recommandations précédentes, elle doit être notée dans le dossier médical de la patiente par la personne en charge de l'accouchement, en précisant le contexte, les modalités de réalisation, et les difficultés éventuellement rencontrées".

L'HAS a mis ces textes (synthèse, recommandations et argumentaire) sur son site (www.has-sante.fr).

Pour sa part, le Ciane s'était déclaré, sur son site, partisan de proscrire cette pratique, y compris pour l'expulsion du placenta ou "faire sortir les caillots".


Pratique de l'expression abdominale pendant l'accouchement

19 avril 2007 NEWS Press

Haute Autorité de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) propose une évaluation des bénéfices et des risques de l'expression abdominale et émet des recommandations professionnelles par consensus formalisé, à la demande du CIANE (Collectif Interassociatif Autour de la Naissance ).

L'expression abdominale est définie comme l'application d'une pression sur le fond de l'utérus avec l'intention spécifique de raccourcir la 2e phase de l'accouchement, période allant de la dilatation complète du col de l'utérus à la naissance de l'enfant par les voies naturelles.

La pratique de l'expression abdominale reste d'après les experts d'usage fréquent, mais sa fréquence réelle est inconnue. On ne dispose pas d'enquête française de pratique sur ce sujet. Cette manoeuvre n'est ni enseignée, ni codifiée, ni évaluée. Elle est très rarement répertoriée dans le dossier de la patiente.

Ce travail a pour objectif d'évaluer les bénéfices et les risques de l'expression abdominale et de proposer aux médecins, sages-femmes et autres personnels intervenant lors d'un accouchement des recommandations quant à sa réalisation éventuelle. Il n'existe pas d'indications médicalement validées pour réaliser une expression abdominale.

Recommandations de la HAS :

Le vécu traumatique des patientes et de leur entourage, et l'existence de complications, rares mais parfois graves, justifient l'abandon de la pratique de l'expression abdominale.

Dans les situations qui nécessitent d'écourter la 2e phase de travail, il est recommandé le recours, en fonction du contexte clinique, à une extraction instrumentale (forceps, ventouse obstétricale, spatules) ou à une césarienne.

Si une expression abdominale est pratiquée malgré les recommandations précédentes, elle doit être notée dans le dossier médical de la patiente par la personne en charge de l'accouchement, en précisant le contexte, les modalités de réalisation, et les difficultés éventuellement rencontrées.


Conférence sur la naissance avec l'association « Le cordon »

23 novembre 2006 Centre Presse

ONET-LE-CHÂTEAU Conférence sur la naissance avec l'association « Le cordon »

Mère de trois garçons, Claude Didierjean-Jouveau s'interroge et s'informe sur la naissance depuis plus de trente ans. Elle a suivi tous les débats sur ce thème, assisté à la médicalisation croissante de l' accouchement et participé à diverses associations de parents concernés par la naissance. Vendredi soir, à l'initiative de l'association « Le cordon », elle a convié le public, au coeur de l'hôtel Eldorado, à une conférence sur « les premières heures de la vie ». Plusieurs dizaines de personnes, parmi lesquelles quelques rares futurs papas, débattaient ainsi sur l'importance des premiers contacts, des premiers corps à corps, des premiers peau à peau, des premiers échanges de regards, de la tétée précoce.

Tous les gestes effectués dans les toutes premières minutes de la naissance (couper le cordon ombilical, emporter le bébé pour le soumettre à une batterie des tests, d'examens, de mesures...) qui de toute façon pourraient attendre, sont aujourd'hui remis en cause. « Notre objectif premier est de donner confiance aux futures mamans sur leurs capacités à répondre aux premiers besoins de leurs enfants. À l'heure actuelle, nous notons une écoute plus grande de la part des sages-femmes et des milieux hospitaliers à ce désir de respecter la physiologie du bébé », explique Annie Courville vice-présidente de l'association « Le cordon ». Association loi 1901, adhérente à l'Afar (Alliance francophone pour l'accouchement respecté) et adhérente au Ciane (Collectif inter associatif autour de la naissance) (...)


Pour un accouchement responsable

29 septembre 2006 La Nouvelle République du Centre Ouest

Hervé LARROQUE

La seconde édition des états généraux de la naissance, qui s'est tenue à Châteauroux de vendredi à dimanche, ne voulait pas ressembler à un congrès médical. Les associations qui s'intéressent à la grossesse et à l'accouchement y ont pris largement part, à travers le Ciane (1) qui était l'organisateur de ce deuxième rendez-vous national, organisé à Belle-Isle. La parole a été donnée aux non-professionnels, à commencer par les femmes, premières concernées. Mais 50 % des intervenants restaient des hommes et femmes de l'art : médecins obstétriciens, gynécologues, sages-femmes, chercheurs scientifiques--

Dès vendredi soir, un sujet brûlant a été abordé : la fonction des « doulas », femmes qui accompagnent les mères dans la périnatalité aux États-Unis (où les sages-femmes n'existent pas). Les arguments pour et contre ont été exprimés. Beaucoup d'autres sujets ont été évoqués au fil de ces 3 jours, avec des pionniers de l'accouchement sans douleur comme le Dr Max Ploquin (qui a fait venir ce rassemblement à Châteauroux) et le Dr Daniel Lipszyc.

La tendance générale, ici, consiste à vouloir respecter davantage les choix des usagers ; ne plus imposer un déclenchement artificiel de l'accouchement sans l'accord préalable de la femme (si elle fait un autre choix, mieux vaut qu'elle l'indique par écrit) ; faire baisser le nombre de césariennes, anormalement élevé en France par rapport à d'autres pays développés ; diminuer aussi les épisiotomies qui ne sont pas sans inconvénients, tout en étant plus douloureuses et hémorragiques qu'une déchirure naturelle. Bernard Bel, chercheur, et le Dr Gilles Gaebel, animateur actif du Ciane, ont souligné que les institutions de la périnatalité doivent être au service des femmes, et non le contraire. En les informant pour qu'elles puissent choisir leur projet de naissance, librement et en toute connaissance de cause.

(1) Collectif interassociatif autour de la naissance (Ciane), regroupant 132 associations.


Il faut " démédicaliser la naissance "

26 septembre 2006 La Nouvelle République du Centre Ouest

Hervé LARROQUE

ENCART: Trois journées instructives se sont achevées, dimanche, à Châteauroux. Les seconds Etats généraux de la naissance, faisant suite à ceux de 2003, veulent contribuer à améliorer les conditions de naissance dans notre pays.

« Il faut augmenter considérablement le nombre des sages-femmes pour limiter le stress et revenir à la physiologie [l'accouchement normal, non médicalisé] », a souligné Max Ploquin, organisateur de cette rencontre, lors du bilan final. « Il faut aussi de vraies maisons de naissance, gérées par des sages-femmes et des usagers, en toute autonomie-- » Comme le rappelle Gilles Gaebel, « 85 % des naissances ne sont pas pathologiques ».

Mais les sages-femmes n'ont pas la vie facile actuellement :

« Près de 30 % des diplômées ne sont pas en activité, parce que les conditions de travail deviennent insupportables », souligne une d'elles. 50 étudiantes sages-femmes sont venues de leur école belge pour participer à ces trois jours. « Ce sont en même temps 50 Françaises, ce qui dénote un problème ! »

La participation globale a été plus importante qu'attendu, indique Max Ploquin : « Nous étions 350 dès le vendredi soir, et 450 le samedi-- ». Ceci malgré la non-participation d'organisations professionnelles qui auraient voulu être parties prenantes dans la préparation.

Les membres du Ciane, qu'ils soient ou non médecins, demandent qu'on respecte davantage les demandes des femmes enceintes concernant leur accouchement : pas de péridurale ni d'épisiotomie quand elles ne sont pas nécessaires ; possibilité de marcher dans les couloirs, prendre un bain, s'accroupir et se relever etc.

Davantage d'accompagnement permet de limiter le stress et donc le pourcentage de césariennes. Les accouchements sous ocitocyne - sorte de « dopage » accélérant artificiellement l'accouchement - ont des inconvénients dont les femmes ne sont pas assez informées. Ces accouchements déclenchés servent davantage le confort des soignants que l'intérêt des parturientes, souvent.

« Les freins viendront des usagers. Il faut redémocratiser les relations entre les femmes et les gens qui s'occupent d'elles au moment de la naissance », insiste le Dr Daniel Lipszyc. En France, 65 à 70 % des accouchements se font sous péridurale ; Outre-Rhin, c'est 30 %, rappelle Bernard Bel. En matière de consommation médicale, le plus n'est pas le mieux !


« Bien Naître » : réunion régionale aujourd'hui à Lyon

15 octobre 2005Le Progrès

C.C.

L'association Bien Naître a été fondée à Lyon au moment du rachat de la clinique des Minguettes par des parents soucieux de « redevenir » des acteurs de la naissance, face à la surmédicalisation de l' accouchement. « Nous ne prônons pas une méthode particulière, ni un établissement : chaque femme est libre de choisir la méthode et l'équipe qui lui plaisent, mais nous voulons favoriser le dialogue entre les couples et les professionnels de santé », explique Chantal Schouwey. Depuis la loi Kouchner sur les droits des malades, les usagers ont leur place dans toutes les instances de santé. C'est ainsi que la présidente de Bien Naître siège à la commission nationale de la naissance qui a tenu sa première réunion mardi. Elle est également coordinatrice du Collectif interassociatif autour de la naissance ( CIANE) qui fédère plus de quatre-vingt associations en France.

NOTE

Bien Naître (101 rue Pierre-Corneille, 69003 Lyon. Tél : 04 78 62 70 89 ou 04 74 08 16 24) organise une rencontre régionale des associations oeuvrant dans le domaine de la périnatalité aujourd'hui au Château Sans-Souci, 36 avenue Lacassagne à Lyon 3e. Elle propose également tous les deuxièmes mardis du mois un « Café Naissance Parents » au République, place de l'Hôpital, 69002 Lyon.


L’épisiotomie : mutilation génitale autorisée

Alternatives Santé Mai 2005

Martine Laganier, n°322, mai 2005, p.9-10


La fin de l’épisiotomie ?

Profession Sage-Femme dossier préparé par Sandra Mignot, n°123, p.4-7. 2005.

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